Philippe de Champaigne, connu avant tout pour ses portraits, fut aussi un paysagiste averti. Si la plupart de ses compositions servaient de cadre à la représentation d’une scène religieuse, ici la nature est montrée pour sa beauté propre, elle n’est pas qu’un prétexte…
La toile montre un paysage accidenté et traversé par un fleuve. Au loin, on devine une ville vers laquelle vont et viennent des embarcations. L’ensemble est très structuré, la ligne du fleuve créant des obliques qui divisent le tableau. Cela prouve que Champaigne a construit son paysage, et non qu’il a reproduit une scène vue en extérieur.
Sur la gauche, la masse sombre des arbres met en avant deux petits personnages. L’un d’eux s’appuie sur son bâton et écoute son compagnon, accoudé sur une souche. Il lève le bras gauche en pointant l’horizon du doigt. On peut s’imaginer qu’il lui dit « Vois comme la nature est belle ! ». Et le spectateur est invité à faire la même chose !
Cette œuvre est de petite dimension, comparée à ce que Champaigne produit d’ordinaire. Il se peut qu’il ait créé ce paysage pour son plaisir personnel, afin d’admirer ce petit coin de nature de chez lui !
N° d’inventaire : P. 2069
Détail :
La présence humaine est réduite à son minimum, les personnages sont minuscules afin que rien ne détourne l’attention du thème central du tableau : la nature.
Philippe de Champaigne, connu avant tout pour ses portraits, fut aussi un paysagiste averti. Si la plupart de ses compositions servaient de cadre à la représentation d’une scène religieuse, ici la nature est montrée pour sa beauté propre, elle n’est pas qu’un prétexte…
La toile montre un paysage accidenté et traversé par un fleuve. Au loin, on devine une ville vers laquelle vont et viennent des embarcations. L’ensemble est très structuré, la ligne du fleuve créant des obliques qui divisent le tableau. Cela prouve que Champaigne a construit son paysage, et non qu’il a reproduit une scène vue en extérieur.
Sur la gauche, la masse sombre des arbres met en avant deux petits personnages. L’un d’eux s’appuie sur son bâton et écoute son compagnon, accoudé sur une souche. Il lève le bras gauche en pointant l’horizon du doigt. On peut s’imaginer qu’il lui dit « Vois comme la nature est belle ! ». Et le spectateur est invité à faire la même chose !
Cette œuvre est de petite dimension, comparée à ce que Champaigne produit d’ordinaire. Il se peut qu’il ait créé ce paysage pour son plaisir personnel, afin d’admirer ce petit coin de nature de chez lui !
N° d’inventaire : P. 2069
Détail :
La présence humaine est réduite à son minimum, les personnages sont minuscules afin que rien ne détourne l’attention du thème central du tableau : la nature.
