Qui sont ces modèles ? Des époux, probablement ! Connus jadis comme monsieur et madame Vrydags van Vollenhoven, le couple richement vêtu n’est finalement pas identifié. La femme, parée de bijoux, porte une robe en satin noir au jupon violet, et tient un éventail à plumes. L’homme est habillé d’un costume de la fin du XVIe siècle en soie noire avec manteau. Incontournable dans la parure de l’aristocratie au XVIIe siècle, la dentelle des collerettes, manchettes et coiffe apporte une dernière note d’élégance. La virtuosité de Ravesteyn, portraitiste fin et méticuleux, s’exerce particulièrement dans ces parties du vêtement ! Mais le raffinement des costumes n’est pas le seul intérêt de ces portraits…
Les tableaux sont conservés dans un état exceptionnel, celui dans lequel ils ont été créés ! Le système d’origine de tension de la toile, dit « à la hollandaise », a été préservé. La toile est tendue par des lacets entre les montants du châssis telle une bannière. Ce dispositif est courant au XVIIe siècle mais a souvent disparu pour être remplacé par une tension avec des clous. La conservation intacte de ces deux œuvres est un rare témoignage des techniques picturales anciennes. Elle nous permet de découvrir le processus de création de l’artiste quatre-cents ans après son exécution !
N° d’inventaire : P 206 et P 216
Détail 1 :
Le rendu de la structure complexe de la dentelle est une véritable performance pour les portraitistes. Ils peuvent s’inspirer de recueils de modèles destinés aux artisans de ce textile. Ces dentelles de prestige au décor géométrique apparues au XVIe siècle sont réalisées à l’aiguille ou aux fuseaux.
Détail 2 :
Jan van Ravesteyn a probablement été l’élève de Michiel Jansz van Mierevelt, portraitiste attitré de la cour d’Orange-Nassau. Spécialiste dans l’exécution de portraits raffinés de la haute société, il est l’une des figures marquantes du genre dans l’école hollandaise au début du XVIIe siècle. Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve de lui un Portrait de femme.
Qui sont ces modèles ? Des époux, probablement ! Connus jadis comme monsieur et madame Vrydags van Vollenhoven, le couple richement vêtu n’est finalement pas identifié. La femme, parée de bijoux, porte une robe en satin noir au jupon violet, et tient un éventail à plumes. L’homme est habillé d’un costume de la fin du XVIe siècle en soie noire avec manteau. Incontournable dans la parure de l’aristocratie au XVIIe siècle, la dentelle des collerettes, manchettes et coiffe apporte une dernière note d’élégance. La virtuosité de Ravesteyn, portraitiste fin et méticuleux, s’exerce particulièrement dans ces parties du vêtement ! Mais le raffinement des costumes n’est pas le seul intérêt de ces portraits…
Les tableaux sont conservés dans un état exceptionnel, celui dans lequel ils ont été créés ! Le système d’origine de tension de la toile, dit « à la hollandaise », a été préservé. La toile est tendue par des lacets entre les montants du châssis telle une bannière. Ce dispositif est courant au XVIIe siècle mais a souvent disparu pour être remplacé par une tension avec des clous. La conservation intacte de ces deux œuvres est un rare témoignage des techniques picturales anciennes. Elle nous permet de découvrir le processus de création de l’artiste quatre-cents ans après son exécution !
N° d’inventaire : P 206 et P 216
Détail 1 :
Le rendu de la structure complexe de la dentelle est une véritable performance pour les portraitistes. Ils peuvent s’inspirer de recueils de modèles destinés aux artisans de ce textile. Ces dentelles de prestige au décor géométrique apparues au XVIe siècle sont réalisées à l’aiguille ou aux fuseaux.
Détail 2 :
Jan van Ravesteyn a probablement été l’élève de Michiel Jansz van Mierevelt, portraitiste attitré de la cour d’Orange-Nassau. Spécialiste dans l’exécution de portraits raffinés de la haute société, il est l’une des figures marquantes du genre dans l’école hollandaise au début du XVIIe siècle. Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve de lui un Portrait de femme.
