Gardalino est un notable de la ville de Bassano del Grappa, en Vénétie, patrie des peintres de la famille Bassano. On sait qu’il entretient de bonnes relations avec eux. C’est donc un ami que Leandro Bassano représente. Mais ce n’est pas pour autant qu’il va se montrer tendre envers son modèle.
En effet, le peintre reprend les canons classique du portrait à la manière du Tintoret : personnage présenté à mi-corps, de trois-quarts, le buste tourné vers la gauche. Mais il donne à Bastiano une attitude austère, qui est renforcée par le vêtement sombre que ce dernier porte et par les marques de l’âge, visibles sur son visage. Ceci est sans doute une volonté du modèle, car les rides sont un bon moyen pour lui de montrer sa longue expérience.
La gamme des couleurs est restreinte, toujours dans le but de donner un aspect plus sévère au personnage. Le fond du tableau reste neutre et obscur. Seuls quelques rehauts de blanc – le col de l’habit, la lettre – viennent éclaircir la toile.
Les divers objets posés sur la table devant laquelle il est assis permettent de deviner le statut social du modèle. On y voit une lettre, un livre, un encrier et une plume. C’est donc un homme instruit et sur lequel reposent de lourdes responsabilités.
N° d’inventaire : P.37
Détail :
Sur la lettre posée sur la table, on peut lire « Al N. Ecc.mo / Sr Bastiano Gardalino / Bassano ». Cette convention en usage pour les portraits de l’époque permet de connaître le nom du modèle.
Gardalino est un notable de la ville de Bassano del Grappa, en Vénétie, patrie des peintres de la famille Bassano. On sait qu’il entretient de bonnes relations avec eux. C’est donc un ami que Leandro Bassano représente. Mais ce n’est pas pour autant qu’il va se montrer tendre envers son modèle.
En effet, le peintre reprend les canons classique du portrait à la manière du Tintoret : personnage présenté à mi-corps, de trois-quarts, le buste tourné vers la gauche. Mais il donne à Bastiano une attitude austère, qui est renforcée par le vêtement sombre que ce dernier porte et par les marques de l’âge, visibles sur son visage. Ceci est sans doute une volonté du modèle, car les rides sont un bon moyen pour lui de montrer sa longue expérience.
La gamme des couleurs est restreinte, toujours dans le but de donner un aspect plus sévère au personnage. Le fond du tableau reste neutre et obscur. Seuls quelques rehauts de blanc – le col de l’habit, la lettre – viennent éclaircir la toile.
Les divers objets posés sur la table devant laquelle il est assis permettent de deviner le statut social du modèle. On y voit une lettre, un livre, un encrier et une plume. C’est donc un homme instruit et sur lequel reposent de lourdes responsabilités.
N° d’inventaire : P.37
Détail :
Sur la lettre posée sur la table, on peut lire « Al N. Ecc.mo / Sr Bastiano Gardalino / Bassano ». Cette convention en usage pour les portraits de l’époque permet de connaître le nom du modèle.