Saint François est à genoux dans une grotte éclairée par une faible lumière venant de l’angle supérieur droit du tableau. Il est en prière, les mains croisées sur la poitrine, devant un crucifix. Il est isolé de tout contact extérieur.
Tout son corps est agité d’une fièvre mystique. Il a le visage émacié et les yeux dilatés par la ferveur, comme s’il n’avait pas dormi depuis longtemps ! Au centre du tableau, sur sa main, on aperçoit même un des stigmates. Ce sont les marques des blessures reçues par le Christ lors de son supplice. Certains saints personnages ont reçu ces marques en récompense de leur foi. Ici, les mains de saint François portent les traces laissées par les clous qui ont crucifié le Christ !
Pourquoi représenter une scène aussi étrange ?
Pendant tout le XVe et le XVIe siècle se propage en Europe l’histoire du pape Nicolas V (1397-1455), qui se rendit à Assise, y ouvrit le tombeau de saint François et y trouva son corps intact ! On racontait même que du sang s’échappait encore de ses blessures. Même si cette histoire a été inventée de toutes pièces, puisqu’on ne découvrit le corps du saint qu’au début du XIXe siècle, de nombreux peintres s’inspirèrent de cette histoire. Le Gréco, en particulier, réalisa plus d’une vingtaine de toiles de saint François !
N° d’inventaire : P.51
Détail :
Saint François porte autour de la taille une corde faite de trois nœuds. Chacun rappelle un des vœux qu’il a prononcé : obéissance, pauvreté et chasteté.
Saint François est à genoux dans une grotte éclairée par une faible lumière venant de l’angle supérieur droit du tableau. Il est en prière, les mains croisées sur la poitrine, devant un crucifix. Il est isolé de tout contact extérieur.
Tout son corps est agité d’une fièvre mystique. Il a le visage émacié et les yeux dilatés par la ferveur, comme s’il n’avait pas dormi depuis longtemps ! Au centre du tableau, sur sa main, on aperçoit même un des stigmates. Ce sont les marques des blessures reçues par le Christ lors de son supplice. Certains saints personnages ont reçu ces marques en récompense de leur foi. Ici, les mains de saint François portent les traces laissées par les clous qui ont crucifié le Christ !
Pourquoi représenter une scène aussi étrange ?
Pendant tout le XVe et le XVIe siècle se propage en Europe l’histoire du pape Nicolas V (1397-1455), qui se rendit à Assise, y ouvrit le tombeau de saint François et y trouva son corps intact ! On racontait même que du sang s’échappait encore de ses blessures. Même si cette histoire a été inventée de toutes pièces, puisqu’on ne découvrit le corps du saint qu’au début du XIXe siècle, de nombreux peintres s’inspirèrent de cette histoire. Le Gréco, en particulier, réalisa plus d’une vingtaine de toiles de saint François !
N° d’inventaire : P.51
Détail :
Saint François porte autour de la taille une corde faite de trois nœuds. Chacun rappelle un des vœux qu’il a prononcé : obéissance, pauvreté et chasteté.