Peintures XVIe - XXIe siècles

Scène de suicide (?)

XVIIe siècle

Mettons-nous dans la peau de Sherlock Holmes et analysons cette scène…

La jeune femme allongée sur le sol semble inanimée. Ses lèvres sont pâles et sous sa poitrine, on devine une blessure. À côté de sa tête, on remarque la poignée d’une épée ou d’une dague. Selon toute vraisemblance, elle s’est donné la mort.

Deux hommes se penchent sur elle et découvrent la scène. L’un d’eux, au premier plan, tient un petit bout de papier, sans doute un mot d’adieu laissé par la défunte. L’autre, à l’arrière-plan, tient une chandelle mais la vue de ce spectacle semble le bouleverser.

Qui peut bien être cette femme? Un indice : il n’existe qu’un seul personnage féminin dont le suicide ait été représenté en peinture, et c’est Lucrèce. Cette grande dame romaine, après avoir été violée, se tua devant son père, son frère et son mari, de peur d’être accusée d’adultère.

Cependant, quelques éléments viennent contredire cette hypothèse. D’une part, les costumes des personnages nous placent au XVIIe siècle plutôt que dans la Rome antique. D’autre part, dans l’histoire de Lucrèce, trois témoins sont présent, alors qu’ici il n’y en a que deux…

Nous ne pouvons donc pas en savoir plus sur cette femme. Il en va d’ailleurs de même pour l’artiste ! L’œuvre a longtemps été attribuée à Adam de Coster, puisque ce peintre flamand avait l’habitude de masquer la flamme des chandelles dans ses œuvres, comme c’est le cas ici. Cependant, puisque l’œuvre n’est pas signée, on ne peut pas être certain de cette attribution. Le mystère reste donc entier !

N° d’inventaire : P.1981

Détail :

Le fort contraste entre l’ombre du personnage au premier plan et la lumière à l’arrière indique que l’artiste a été influencé par Le Caravage, le grand maître italien du clair-obscur.

Scène de suicide (?)
Scène de suicide (?)

Mettons-nous dans la peau de Sherlock Holmes et analysons cette scène…

La jeune femme allongée sur le sol semble inanimée. Ses lèvres sont pâles et sous sa poitrine, on devine une blessure. À côté de sa tête, on remarque la poignée d’une épée ou d’une dague. Selon toute vraisemblance, elle s’est donné la mort.

Deux hommes se penchent sur elle et découvrent la scène. L’un d’eux, au premier plan, tient un petit bout de papier, sans doute un mot d’adieu laissé par la défunte. L’autre, à l’arrière-plan, tient une chandelle mais la vue de ce spectacle semble le bouleverser.

Qui peut bien être cette femme? Un indice : il n’existe qu’un seul personnage féminin dont le suicide ait été représenté en peinture, et c’est Lucrèce. Cette grande dame romaine, après avoir été violée, se tua devant son père, son frère et son mari, de peur d’être accusée d’adultère.

Cependant, quelques éléments viennent contredire cette hypothèse. D’une part, les costumes des personnages nous placent au XVIIe siècle plutôt que dans la Rome antique. D’autre part, dans l’histoire de Lucrèce, trois témoins sont présent, alors qu’ici il n’y en a que deux…

Nous ne pouvons donc pas en savoir plus sur cette femme. Il en va d’ailleurs de même pour l’artiste ! L’œuvre a longtemps été attribuée à Adam de Coster, puisque ce peintre flamand avait l’habitude de masquer la flamme des chandelles dans ses œuvres, comme c’est le cas ici. Cependant, puisque l’œuvre n’est pas signée, on ne peut pas être certain de cette attribution. Le mystère reste donc entier !

N° d’inventaire : P.1981

Détail :

Le fort contraste entre l’ombre du personnage au premier plan et la lumière à l’arrière indique que l’artiste a été influencé par Le Caravage, le grand maître italien du clair-obscur.

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