Peintures XVIe - XXIe siècles

Une Baie pour les yeux de la foi

Jan Fabre
2011-2013

Jan Fabre est un artiste contemporain qui aime bousculer les consciences. Il revendique ouvertement l’influence de l’art médiéval et de la Renaissance dans ses performances, ses pièces de théâtres et son œuvre plastique. Dans la série Hommage à Jérôme Bosch au Congo, il assimile la colonisation à une croisade qui, au nom de la foi chrétienne, asservit et opprime tout un peuple. « Au-delà de son aspect burlesque et macabre, l’œuvre de Bosch est une critique de la folie des hommes qui vivent à l’envers et perdent leurs repères religieux…» (Jan Fabre au Louvre, L’ange de la métamorphose, Musée du Louvre éditions, 2008).

Sous les traits des créatures reprises de Jérôme Bosch se camouflent les monstres politiques et religieux de l’ère coloniale. Derrière l’apparente beauté de cette mosaïque aux mille reflets se cache en réalité la vanité et la folie des hommes. En conjuguant les monstres de Bosch à l’histoire du Congo belge, il associe le monde merveilleux à l’histoire réelle dans le but de donner une valeur universelle à son message.

Au regard des événements qui ont fait les heures sombres du XXe siècle, Jan Fabre nous rappelle à quel point il est vain de croire au progrès de l’esprit humain et de l’éthique s’il ne s’accompagne pas d’une prise de conscience critique des leçons de l’Histoire.

Détail 1 :

Les élytres (carapaces) de scarabée proviennent d’une espèce que l’on trouve en Thaïlande et en Malaisie, où l’artiste s’approvisionne.

Détail 2 :

Le Palais des Beaux-Arts a présenté l’ensemble de la série Hommage à Jérôme Bosch au Congo dans l’Atrium, soit vingt-et-un panneaux, à l’occasion de l’exposition « Illuminations » (08 nov. 2013 – 10 fév. 2014). Aujourd’hui, le musée en a conservé deux d’entre eux.

Une baie pour les yeux de la foi
Une Baie pour les yeux de la foi

Jan Fabre est un artiste contemporain qui aime bousculer les consciences. Il revendique ouvertement l’influence de l’art médiéval et de la Renaissance dans ses performances, ses pièces de théâtres et son œuvre plastique. Dans la série Hommage à Jérôme Bosch au Congo, il assimile la colonisation à une croisade qui, au nom de la foi chrétienne, asservit et opprime tout un peuple. « Au-delà de son aspect burlesque et macabre, l’œuvre de Bosch est une critique de la folie des hommes qui vivent à l’envers et perdent leurs repères religieux…» (Jan Fabre au Louvre, L’ange de la métamorphose, Musée du Louvre éditions, 2008).

Sous les traits des créatures reprises de Jérôme Bosch se camouflent les monstres politiques et religieux de l’ère coloniale. Derrière l’apparente beauté de cette mosaïque aux mille reflets se cache en réalité la vanité et la folie des hommes. En conjuguant les monstres de Bosch à l’histoire du Congo belge, il associe le monde merveilleux à l’histoire réelle dans le but de donner une valeur universelle à son message.

Au regard des événements qui ont fait les heures sombres du XXe siècle, Jan Fabre nous rappelle à quel point il est vain de croire au progrès de l’esprit humain et de l’éthique s’il ne s’accompagne pas d’une prise de conscience critique des leçons de l’Histoire.

Détail 1 :

Les élytres (carapaces) de scarabée proviennent d’une espèce que l’on trouve en Thaïlande et en Malaisie, où l’artiste s’approvisionne.

Détail 2 :

Le Palais des Beaux-Arts a présenté l’ensemble de la série Hommage à Jérôme Bosch au Congo dans l’Atrium, soit vingt-et-un panneaux, à l’occasion de l’exposition « Illuminations » (08 nov. 2013 – 10 fév. 2014). Aujourd’hui, le musée en a conservé deux d’entre eux.

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