Préhistoire et Antiquité

Bas-relief décoré d’un dieu à tête d’ibis

Nouvel Empire, 19e dynastie, règne de Ramsès II

La mauvaise presse du temple d’Aksha ne date pas d’hier. En 1813, l’archéologue suisse Burckhardt résume ainsi ce qu’il y trouve : « les sculptures qui couvrent les murs sont d’une exécution pire que celles de Semneh (autre temple nubien peu éloigné) ». Son jugement est pourtant des plus sévères quand on observe aujourd’hui les quelques reliefs conservés. Celui de Lille représente le dieu Thot à tête d’ibis, reconnaissable au disque lunaire qui le surmonte. Le dieu de l’astre lunaire et des scribes est finement sculpté et devait être rehaussé de couleurs (polychromie). Derrière la divinité, on devine les traces d’un cartouche, forme ovale entourant le nom du pharaon. Le dieu est souvent représenté non loin du roi ou en lien avec lui car il comptabilise les années de règne.

Si la sculpture n’est pas aussi virtuose que dans d’autres temples, l’utilisation du grès, pierre aux grains épais et friables, peut expliquer un traitement plus sommaire. Plus modeste qu’Abou Simbel, le temple d’Aksha reçoit les mêmes égards que lui. Lui aussi menacé de se retrouver sous les eaux suite à la construction du barrage d’Assouan en 1960, il est déplacé et remonté en partie dans le jardin en plein air du Musée National de Khartoum. En remerciement de l’action menée par Jean Vercoutter, l’université reçoit quelques reliefs dont le dieu Thot est un beau témoignage.

N° d’inventaire : L 1663

Bas-relief décoré d’un dieu à tête d’ibis
Bas-relief décoré d’un dieu à tête d’ibis

La mauvaise presse du temple d’Aksha ne date pas d’hier. En 1813, l’archéologue suisse Burckhardt résume ainsi ce qu’il y trouve : « les sculptures qui couvrent les murs sont d’une exécution pire que celles de Semneh (autre temple nubien peu éloigné) ». Son jugement est pourtant des plus sévères quand on observe aujourd’hui les quelques reliefs conservés. Celui de Lille représente le dieu Thot à tête d’ibis, reconnaissable au disque lunaire qui le surmonte. Le dieu de l’astre lunaire et des scribes est finement sculpté et devait être rehaussé de couleurs (polychromie). Derrière la divinité, on devine les traces d’un cartouche, forme ovale entourant le nom du pharaon. Le dieu est souvent représenté non loin du roi ou en lien avec lui car il comptabilise les années de règne.

Si la sculpture n’est pas aussi virtuose que dans d’autres temples, l’utilisation du grès, pierre aux grains épais et friables, peut expliquer un traitement plus sommaire. Plus modeste qu’Abou Simbel, le temple d’Aksha reçoit les mêmes égards que lui. Lui aussi menacé de se retrouver sous les eaux suite à la construction du barrage d’Assouan en 1960, il est déplacé et remonté en partie dans le jardin en plein air du Musée National de Khartoum. En remerciement de l’action menée par Jean Vercoutter, l’université reçoit quelques reliefs dont le dieu Thot est un beau témoignage.

N° d’inventaire : L 1663

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