L’université de Lille 3 est l’une des institutions internationales à avoir répondu à l’appel lancé par l’UNESCO pour sauver les monuments de Nubie en 1960. Le professeur Jean Vercoutter, alors directeur de l’Institut de Papyrologie et d’Égyptologie de Lille, se tourne vers des sites archéologiques moins connus du grand public, mais très riches pour l’histoire de l’Égypte et de son ancienne province méridionale, la Nubie. Il fouille en particulier la forteresse de Mirgissa, ouvrage militaire érigé par les Égyptiens du Moyen Empire (vers 2025-1680 avant Jésus-Christ) pour faire face à la montée du puissant royaume de Kerma (Soudan actuel).
En remerciement des fouilles réalisées, l’université reçoit plusieurs centaines d’objets : des armes, des céramiques, des masques funéraires et des cercueils, des colliers et autres bijouxaujourd’hui conservés dans les réserves du Palais des Beaux-Arts de Lille. L’une des pièces les plus exceptionnelles est un cercueil arrivé en cinq morceaux en France. Réalisé en bois peint pour une dame égyptienne du nom de Ibet, il a subi le climat humide de la Nubie et la présence de termites, petits insectes amateurs de bois. Parmi les centaines de cercueils qui avaient été réalisés pour protéger les momies, seuls deux d’entre eux, dans un meilleur état que les autres, purent être sauvés : l’un se trouve actuellement au musée de Khartoum (Soudan), l’autre est celui de la dame Ibet, aujourd’hui à Lille.
Après avoir été sauvé des eaux, celui-ci a reçu une restauration exceptionnelle qui lui restitue sa forme (une cuve quadrangulaire) et son décor. Il peut à nouveau honorer la dame Ibet et lui permettre d’être menée par les bœufs vers sa dernière demeure d’éternité.
N° d’inventaire : L 1651 à 1655
L’université de Lille 3 est l’une des institutions internationales à avoir répondu à l’appel lancé par l’UNESCO pour sauver les monuments de Nubie en 1960. Le professeur Jean Vercoutter, alors directeur de l’Institut de Papyrologie et d’Égyptologie de Lille, se tourne vers des sites archéologiques moins connus du grand public, mais très riches pour l’histoire de l’Égypte et de son ancienne province méridionale, la Nubie. Il fouille en particulier la forteresse de Mirgissa, ouvrage militaire érigé par les Égyptiens du Moyen Empire (vers 2025-1680 avant Jésus-Christ) pour faire face à la montée du puissant royaume de Kerma (Soudan actuel).
En remerciement des fouilles réalisées, l’université reçoit plusieurs centaines d’objets : des armes, des céramiques, des masques funéraires et des cercueils, des colliers et autres bijouxaujourd’hui conservés dans les réserves du Palais des Beaux-Arts de Lille. L’une des pièces les plus exceptionnelles est un cercueil arrivé en cinq morceaux en France. Réalisé en bois peint pour une dame égyptienne du nom de Ibet, il a subi le climat humide de la Nubie et la présence de termites, petits insectes amateurs de bois. Parmi les centaines de cercueils qui avaient été réalisés pour protéger les momies, seuls deux d’entre eux, dans un meilleur état que les autres, purent être sauvés : l’un se trouve actuellement au musée de Khartoum (Soudan), l’autre est celui de la dame Ibet, aujourd’hui à Lille.
Après avoir été sauvé des eaux, celui-ci a reçu une restauration exceptionnelle qui lui restitue sa forme (une cuve quadrangulaire) et son décor. Il peut à nouveau honorer la dame Ibet et lui permettre d’être menée par les bœufs vers sa dernière demeure d’éternité.
N° d’inventaire : L 1651 à 1655