Préhistoire et Antiquité

Tête d’homme chypriote

IIe-Ier siècles avant Jésus-Christ

L’observation de la carte du bassin méditerranéen révèle combien Chypre est située à un véritable carrefour entre l’Orient et l’Occident. Bordant les côtes d’Asie Mineure (actuelle Turquie), elle est toute orientée vers le Levant et l’Égypte, tout en étant en lien avec la Crète et la Grèce. En plus de cet atout stratégique indéniable, ses richesses sont abondantes : mines de cuivre et forêts en font un objet de convoitise. Anatoliens, Grecs, Assyriens, Égyptiens, Perses et Romains ne s’y sont pas trompés, envahissant tour à tour l’île de Chypre.

La notoriété de Chypre est aussi liée à son passé légendaire : elle serait le lieu de d’Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté. De grands lieux de culte lui sont élevés, comme Paphos, Amathus et Salamis. Les dévots déposaient dans les temples des statues votives à leur effigie pour se mettre sous la protection permanente de la divinité. De très nombreuses sculptures y ont été retrouvées. Très souvent, seule la tête subsiste mais il faut imaginer des statues d’hommes drapés dans une toge tenant dans leurs mains des offrandes, comme des gerbes de blé ou des pyxides (boîtes à parfum).

La tête conservée au musée de Lille est tout à fait caractéristique : elle est ceinte de la traditionnelle couronne de laurier portée par les croyants lors des fêtes de la fertilité et de la renaissance de la végétation qu’incarne Aphrodite. Les yeux de la sculpture étaient rehaussés de rouge, et du bleu devait être apposé sur les cheveux et la toge. Les sanctuaires devaient chatoyer de toute part en hommage à la divinité.

Œuvre non exposée.

N° d’inventaire : Ant 202

Tête d’homme chypriote
Tête d’homme chypriote

L’observation de la carte du bassin méditerranéen révèle combien Chypre est située à un véritable carrefour entre l’Orient et l’Occident. Bordant les côtes d’Asie Mineure (actuelle Turquie), elle est toute orientée vers le Levant et l’Égypte, tout en étant en lien avec la Crète et la Grèce. En plus de cet atout stratégique indéniable, ses richesses sont abondantes : mines de cuivre et forêts en font un objet de convoitise. Anatoliens, Grecs, Assyriens, Égyptiens, Perses et Romains ne s’y sont pas trompés, envahissant tour à tour l’île de Chypre.

La notoriété de Chypre est aussi liée à son passé légendaire : elle serait le lieu de d’Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté. De grands lieux de culte lui sont élevés, comme Paphos, Amathus et Salamis. Les dévots déposaient dans les temples des statues votives à leur effigie pour se mettre sous la protection permanente de la divinité. De très nombreuses sculptures y ont été retrouvées. Très souvent, seule la tête subsiste mais il faut imaginer des statues d’hommes drapés dans une toge tenant dans leurs mains des offrandes, comme des gerbes de blé ou des pyxides (boîtes à parfum).

La tête conservée au musée de Lille est tout à fait caractéristique : elle est ceinte de la traditionnelle couronne de laurier portée par les croyants lors des fêtes de la fertilité et de la renaissance de la végétation qu’incarne Aphrodite. Les yeux de la sculpture étaient rehaussés de rouge, et du bleu devait être apposé sur les cheveux et la toge. Les sanctuaires devaient chatoyer de toute part en hommage à la divinité.

Œuvre non exposée.

N° d’inventaire : Ant 202

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