Sculptures XIXe-XXe siècles

Forêt humaine

Ossip Zadkine
1948

Cette sculpture en bronze matérialise une fusion, celle de l’humain et du végétal. Ossip Zadkine, qui a grandi à la campagne, a toujours vu dans les arbres des sculptures naturelles, dont les formes rappellent celles du corps humain. Pour lui, la forêt est le lieu où l’homme se régénère, où il puise les ressources de sa survie : il ne peut exister sans elle. « Forêt humaine », représente l’ultime étape de cette réflexion. Ici, on ne saurait dire si l’homme devient arbre ou si l’arbre devient humain.

 

Par un enchevêtrement de formes pleines et de vides, Zadkine crée une structure à la fois robuste et délicate. Les membres inférieurs de ces hommes-arbres forment un socle puissant, tandis que les extrémités – bras ou branches – s’élèvent avec vers le haut.

Si Zadkine aimait travailler le bois, un matériau vivant, la complexité de la forme choisie, le fait choisir le bronze. Mais au préalable, il avait déjà réalisé un modèle de la « Forêt humaine », plus petit, en terre cuite. 

 

N° d’inventaire : 979.5.1

 

Détail : Dans sa recherche sur la représentation humaine, Zadkine réalise deux autres modèles de bronze : « Germination » et « La naissance des formes », dont deux versions sont exposées au musée Zadkine à Paris.

Forêt humaine
Forêt humaine

Cette sculpture en bronze matérialise une fusion, celle de l’humain et du végétal. Ossip Zadkine, qui a grandi à la campagne, a toujours vu dans les arbres des sculptures naturelles, dont les formes rappellent celles du corps humain. Pour lui, la forêt est le lieu où l’homme se régénère, où il puise les ressources de sa survie : il ne peut exister sans elle. « Forêt humaine », représente l’ultime étape de cette réflexion. Ici, on ne saurait dire si l’homme devient arbre ou si l’arbre devient humain.

 

Par un enchevêtrement de formes pleines et de vides, Zadkine crée une structure à la fois robuste et délicate. Les membres inférieurs de ces hommes-arbres forment un socle puissant, tandis que les extrémités – bras ou branches – s’élèvent avec vers le haut.

Si Zadkine aimait travailler le bois, un matériau vivant, la complexité de la forme choisie, le fait choisir le bronze. Mais au préalable, il avait déjà réalisé un modèle de la « Forêt humaine », plus petit, en terre cuite. 

 

N° d’inventaire : 979.5.1

 

Détail : Dans sa recherche sur la représentation humaine, Zadkine réalise deux autres modèles de bronze : « Germination » et « La naissance des formes », dont deux versions sont exposées au musée Zadkine à Paris.

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