Sculptures XIXe-XXe siècles

Groupe des cinq

Eugène Dodeigne
1974

Ils sont cinq. Cinq personnages fantomatiques, tournés dans la même direction. On a l’impression qu’ils veulent avancer, mais le poids de la pierre les retient au sol !

Comme toutes les figures d’Eugène Dodeigne, ces sculptures sont simplement esquissées. Il ne se soucie pas de montrer un visage ou une anatomie précise. Malgré tout, les corps de ce « Groupe des cinq » sont expressifs ; l’un est montré de manière frontale, un autre est incliné vers l’avant. Un autre présente une torsion, ou un dos carré, ou des mains jointes.

C’est justement l’absence de détail qui permet au spectateur d’imaginer le visage de ces personnages, plus que de les voir.

 

À la différence d’autres artistes, Dodeigne ne polit pas la surface de ses sculptures, il les laisse à l’état brut. On voit même les traces de ses outils.

Si d’habitude, Dodeigne utilise la pierre de Soignies, d’une couleur bleue sombre, pour le « Groupe des cinq », il préfère le marbre de blanc de la ville de Carrare, en Italie. Cette pierre dure nécessite un long travail de dégrossissage ; tout d’abord Dodeigne creuse des rainures parallèles dans le marbre, à partir desquelles il fait sauter des éclats de pierre. C’est ce qu’on appelle la taille directe. Ensuite, il utilise un disque rotatif pour définir les formes de la figure. Enfin, il utilise des pointes métalliques pour créer les détails de l’œuvre. Un travail long et minutieux pour un rendu spectaculaire !

 

 

N° d’inventaire : 976.16.1 / 976.16.2 / 976.16.3 / 976.16.4 / 976.16.5

 

Détail 1 : Sur la place de la République, de l’autre côté du musée, se trouve une fontaine ornée du « Groupe des trois », par Dodeigne.

Détail 2 : Dodeigne crée ses sculptures à partir de la forme du bloc de pierre. Mais il peut aussi s’inspirer d’un dessin. Le musée conserve ainsi, au Cabinet des dessins, une étude pour le « Groupe des cinq ».

Groupe des cinq
Groupe des cinq

Ils sont cinq. Cinq personnages fantomatiques, tournés dans la même direction. On a l’impression qu’ils veulent avancer, mais le poids de la pierre les retient au sol !

Comme toutes les figures d’Eugène Dodeigne, ces sculptures sont simplement esquissées. Il ne se soucie pas de montrer un visage ou une anatomie précise. Malgré tout, les corps de ce « Groupe des cinq » sont expressifs ; l’un est montré de manière frontale, un autre est incliné vers l’avant. Un autre présente une torsion, ou un dos carré, ou des mains jointes.

C’est justement l’absence de détail qui permet au spectateur d’imaginer le visage de ces personnages, plus que de les voir.

 

À la différence d’autres artistes, Dodeigne ne polit pas la surface de ses sculptures, il les laisse à l’état brut. On voit même les traces de ses outils.

Si d’habitude, Dodeigne utilise la pierre de Soignies, d’une couleur bleue sombre, pour le « Groupe des cinq », il préfère le marbre de blanc de la ville de Carrare, en Italie. Cette pierre dure nécessite un long travail de dégrossissage ; tout d’abord Dodeigne creuse des rainures parallèles dans le marbre, à partir desquelles il fait sauter des éclats de pierre. C’est ce qu’on appelle la taille directe. Ensuite, il utilise un disque rotatif pour définir les formes de la figure. Enfin, il utilise des pointes métalliques pour créer les détails de l’œuvre. Un travail long et minutieux pour un rendu spectaculaire !

 

 

N° d’inventaire : 976.16.1 / 976.16.2 / 976.16.3 / 976.16.4 / 976.16.5

 

Détail 1 : Sur la place de la République, de l’autre côté du musée, se trouve une fontaine ornée du « Groupe des trois », par Dodeigne.

Détail 2 : Dodeigne crée ses sculptures à partir de la forme du bloc de pierre. Mais il peut aussi s’inspirer d’un dessin. Le musée conserve ainsi, au Cabinet des dessins, une étude pour le « Groupe des cinq ».

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