Les assiettes de cette série présentent un fond quadrillé jaune, sur lequel apparaissent les trois figures – le roi, la dame, le valet –, ainsi que les cartes de points de chaque couleur, de 7 à 10. Au total, on compte 32 cartes, soit le nombre nécessaire pour jouer au piquet, très en vogue au XVIIIe siècle.
Les cartes sont réparties selon les quatre couleurs ou enseignes traditionnelles : le cœur, le carreau, le pique et le trèfle.
L’assiette des trèfles est la plus intéressante. Dans le jeu français, les figures sont identifiées par des noms de preux, comme Alexandre, César ou Judith. Ce sont des hommes et des femmes valeureux issus de la Bible ou de légendes célèbres. Mais un personnage reste anonyme : le valet de trèfle. Pourquoi ont-ils tous un nom sauf lui ?
Cette particularité est en fait une obligation légale. Depuis 1613, les fabricants de cartes à jouer devaient inscrire le nom et l’origine de leur fabrique sur la carte du valet de trèfle. Ici, il tient dans la main un blason figurant une femme ainsi que l’inscription « Mouton ». Entre ses pieds, on peut lire le mot « Lille ». Le jeu qui a inspiré cette série d’assiettes a donc été conçu par la fabrique Mouton, à Lille !
Depuis que les jeux de cartes sont produits en grande quantité, cette pratique n’a plus de raison d’être. On a donc donné un nom au fameux valet. La prochaine fois que vous jouez au poker ou à la belotte, observez-donc le valet de trèfle. Il s’appelle Lancelot, en référence à Lancelot du lac, héros de la légende du roi Arthur !
N° d’inventaire : C.433
Détail :
Les personnages portent sur leurs vêtements l’emblème de Lille, la fleur de lys. C’est ce que l’on appelle une armoirie parlante. Le lys en latin se dit "lilia", et sa consonance rappelle celle de Lille.
Cette particularité est en fait une obligation légale.
Les assiettes de cette série présentent un fond quadrillé jaune, sur lequel apparaissent les trois figures – le roi, la dame, le valet –, ainsi que les cartes de points de chaque couleur, de 7 à 10. Au total, on compte 32 cartes, soit le nombre nécessaire pour jouer au piquet, très en vogue au XVIIIe siècle.
Les cartes sont réparties selon les quatre couleurs ou enseignes traditionnelles : le cœur, le carreau, le pique et le trèfle.
L’assiette des trèfles est la plus intéressante. Dans le jeu français, les figures sont identifiées par des noms de preux, comme Alexandre, César ou Judith. Ce sont des hommes et des femmes valeureux issus de la Bible ou de légendes célèbres. Mais un personnage reste anonyme : le valet de trèfle. Pourquoi ont-ils tous un nom sauf lui ?
Cette particularité est en fait une obligation légale. Depuis 1613, les fabricants de cartes à jouer devaient inscrire le nom et l’origine de leur fabrique sur la carte du valet de trèfle. Ici, il tient dans la main un blason figurant une femme ainsi que l’inscription « Mouton ». Entre ses pieds, on peut lire le mot « Lille ». Le jeu qui a inspiré cette série d’assiettes a donc été conçu par la fabrique Mouton, à Lille !
Depuis que les jeux de cartes sont produits en grande quantité, cette pratique n’a plus de raison d’être. On a donc donné un nom au fameux valet. La prochaine fois que vous jouez au poker ou à la belotte, observez-donc le valet de trèfle. Il s’appelle Lancelot, en référence à Lancelot du lac, héros de la légende du roi Arthur !
N° d’inventaire : C.433
Détail :
Les personnages portent sur leurs vêtements l’emblème de Lille, la fleur de lys. C’est ce que l’on appelle une armoirie parlante. Le lys en latin se dit "lilia", et sa consonance rappelle celle de Lille.
Cette particularité est en fait une obligation légale.