Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve six assemblages de 30 ou 42 carreaux de Cornelis Boumeester. Celui-ci est la seule marine, autrement dit le seul paysage marin, de cet ensemble. Pourtant, il s’agit du motif préféré de cet artiste, qui était originaire de Rotterdam, un des plus grands ports des Pays-Bas, alors appelés Provinces Unies.
Il divise l’image en trois plans : le ciel, qui prend une large part et repose sur un horizon bas, des bateaux sur une mer calme et enfin, au premier plan, deux personnages sur un ponton. Pourquoi ceux-ci sont minuscules ? C’est tout simplement parce qu’ils ne sont pas l’objet de cette composition ! Cornelis préfère décrire avec minutie les embarcations, à tel point que l’on peut identifier le type de bateau dont il s’agit ! Par exemple, celui placé au centre est une hourque, un bateau utilisé pour la pêche au bord des côtes ou à l’intérieur des terres, et reconnaissable à sa poupe arrondie.
Il semble logique que les artistes des Provinces Unies, aient favorisé les représentations de marines. Ce pays était en effet au XVIIe siècle la première puissance maritime du monde, et possédait une flotte marchande digne d’un empire. On doit notamment aux Provinces Unies la création de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, chargée de commercer avec les contrées les plus reculées, comme la Chine ou l’Inde !
N° d’inventaire : C. 1280
Détail :
Le bateau qui se trouve derrière la hourque présente une poupe plus large et décorée. On remarque aussi un drapeau à trois bandes. Il s’agit sans doute d’un navire de guerre.
Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve six assemblages de 30 ou 42 carreaux de Cornelis Boumeester. Celui-ci est la seule marine, autrement dit le seul paysage marin, de cet ensemble. Pourtant, il s’agit du motif préféré de cet artiste, qui était originaire de Rotterdam, un des plus grands ports des Pays-Bas, alors appelés Provinces Unies.
Il divise l’image en trois plans : le ciel, qui prend une large part et repose sur un horizon bas, des bateaux sur une mer calme et enfin, au premier plan, deux personnages sur un ponton. Pourquoi ceux-ci sont minuscules ? C’est tout simplement parce qu’ils ne sont pas l’objet de cette composition ! Cornelis préfère décrire avec minutie les embarcations, à tel point que l’on peut identifier le type de bateau dont il s’agit ! Par exemple, celui placé au centre est une hourque, un bateau utilisé pour la pêche au bord des côtes ou à l’intérieur des terres, et reconnaissable à sa poupe arrondie.
Il semble logique que les artistes des Provinces Unies, aient favorisé les représentations de marines. Ce pays était en effet au XVIIe siècle la première puissance maritime du monde, et possédait une flotte marchande digne d’un empire. On doit notamment aux Provinces Unies la création de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, chargée de commercer avec les contrées les plus reculées, comme la Chine ou l’Inde !
N° d’inventaire : C. 1280
Détail :
Le bateau qui se trouve derrière la hourque présente une poupe plus large et décorée. On remarque aussi un drapeau à trois bandes. Il s’agit sans doute d’un navire de guerre.