Sommes-nous devant un objet chinois ?
Le décor de ce plat reprend des motifs typiques de la porcelaine chinoise, comme les pins parasols, les prunus - ces arbres à fleurs roses - , ou encore de nobles personnages en conversation… Dans sa forme, il rappelle le plat chinois aussi conservé au Palais des Beaux-Arts.
Mais, la réalisation semble ici plus maladroite… C’est que ce plat est en fait une copie ! Au XVIIe siècle, et particulièrement dans le Nord de l’Europe, on se passionne pour la porcelaine chinoise. Mais celle-ci coûte très cher ! Les céramistes de l’époque ont donc tenté de reproduire les modèles asiatiques, et en particulier la porcelaine Ming (1368-1644), reconnaissable à ses motifs bleus et blancs.
En l’absence de signature, il est délicat de deviner où ce plat fut fabriqué. Dans son dessin, il ressemble aux productions de la manufacture du A grec, De gricksche A, implantée à Delft. Cette hypothèse est d’autant plus tentante que Delft était l’un des sièges de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, qui rapportait régulièrement dans ses navires des porcelaines chinoises !
Cependant, les faïenciers de Delft posaient habituellement une glaçure brillante sur leurs pièces. Elle est ici absente, ce qui indique une autre provenance, peut être allemande…
N° d’inventaire : C. 472
Détail :
Sur la périphérie de l’assiette, appelée le marli, on observe un rocher percé. C’est un symbole traditionnel chinois de résistance et de longévité.
Sommes-nous devant un objet chinois ?
Le décor de ce plat reprend des motifs typiques de la porcelaine chinoise, comme les pins parasols, les prunus - ces arbres à fleurs roses - , ou encore de nobles personnages en conversation… Dans sa forme, il rappelle le plat chinois aussi conservé au Palais des Beaux-Arts.
Mais, la réalisation semble ici plus maladroite… C’est que ce plat est en fait une copie ! Au XVIIe siècle, et particulièrement dans le Nord de l’Europe, on se passionne pour la porcelaine chinoise. Mais celle-ci coûte très cher ! Les céramistes de l’époque ont donc tenté de reproduire les modèles asiatiques, et en particulier la porcelaine Ming (1368-1644), reconnaissable à ses motifs bleus et blancs.
En l’absence de signature, il est délicat de deviner où ce plat fut fabriqué. Dans son dessin, il ressemble aux productions de la manufacture du A grec, De gricksche A, implantée à Delft. Cette hypothèse est d’autant plus tentante que Delft était l’un des sièges de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, qui rapportait régulièrement dans ses navires des porcelaines chinoises !
Cependant, les faïenciers de Delft posaient habituellement une glaçure brillante sur leurs pièces. Elle est ici absente, ce qui indique une autre provenance, peut être allemande…
N° d’inventaire : C. 472
Détail :
Sur la périphérie de l’assiette, appelée le marli, on observe un rocher percé. C’est un symbole traditionnel chinois de résistance et de longévité.