Ce plat de grande dimension présente des personnages en costume traditionnel évoluant dans un paysage de rochers et d’arbres. Il a été réalisé pendant le règne de la fameuse dynastie Ming. Elle a produit les plus belles porcelaines bleues et blanches que l’on connaisse encore aujourd’hui. Certaines pièces, passées en Europe via le Proche-Orient, ont fasciné les Européens, qui ont ensuite tenté de reproduire cette technique. Explications…
La seule couleur utilisée dans la porcelaine Ming est le bleu, puisque l’oxyde de cobalt, qui sert à obtenir du bleu à la cuisson, est le seul à supporter la température de 1200°C, nécessaire à la fabrication de porcelaine. Celle-ci se compose de kaolin, une argile blanche dont le nom est un dérivé de Gaoling, montagne où se trouve son plus gros gisement, et de "petuntse". Le "petuntse" se liquéfie durant la cuisson et forme un enduit, ou glaçure, brillant sur la surface de la pièce.
Une porcelaine de bonne qualité se doit d’être parfaitement blanche et très fine, voire translucide, mais elle doit aussi être suffisamment solide pour que même une pointe en acier ne puisse la rayer !
Les Européens vont mettre plusieurs siècles à percer les secrets de la porcelaine. Les fabriques de Delft aux Pays-Bas vont notamment tenter d’imiter la porcelaine Ming en utilisant une céramique blanche et des décors bleus. Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve un bel exemple de ces imitations avec le plat de Delft.
N° d’inventaire : C. 1336
Détail 1 :
Les personnages de part et d’autre de la scène centrale portent des chapeaux à ailettes appelés "Wu sha mao", traditionnels à la période Ming. Ce détail les désigne comme des fonctionnaires.
Détail 2 :
La scène centrale représente deux cavaliers en armure galopant dans la campagne. Un petit enfant, heureux, lève les bras à leur passage !
Ce plat de grande dimension présente des personnages en costume traditionnel évoluant dans un paysage de rochers et d’arbres. Il a été réalisé pendant le règne de la fameuse dynastie Ming. Elle a produit les plus belles porcelaines bleues et blanches que l’on connaisse encore aujourd’hui. Certaines pièces, passées en Europe via le Proche-Orient, ont fasciné les Européens, qui ont ensuite tenté de reproduire cette technique. Explications…
La seule couleur utilisée dans la porcelaine Ming est le bleu, puisque l’oxyde de cobalt, qui sert à obtenir du bleu à la cuisson, est le seul à supporter la température de 1200°C, nécessaire à la fabrication de porcelaine. Celle-ci se compose de kaolin, une argile blanche dont le nom est un dérivé de Gaoling, montagne où se trouve son plus gros gisement, et de "petuntse". Le "petuntse" se liquéfie durant la cuisson et forme un enduit, ou glaçure, brillant sur la surface de la pièce.
Une porcelaine de bonne qualité se doit d’être parfaitement blanche et très fine, voire translucide, mais elle doit aussi être suffisamment solide pour que même une pointe en acier ne puisse la rayer !
Les Européens vont mettre plusieurs siècles à percer les secrets de la porcelaine. Les fabriques de Delft aux Pays-Bas vont notamment tenter d’imiter la porcelaine Ming en utilisant une céramique blanche et des décors bleus. Le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve un bel exemple de ces imitations avec le plat de Delft.
N° d’inventaire : C. 1336
Détail 1 :
Les personnages de part et d’autre de la scène centrale portent des chapeaux à ailettes appelés "Wu sha mao", traditionnels à la période Ming. Ce détail les désigne comme des fonctionnaires.
Détail 2 :
La scène centrale représente deux cavaliers en armure galopant dans la campagne. Un petit enfant, heureux, lève les bras à leur passage !