Céramiques et Objets d’art

Saupoudreuse

Vers 1735 – 1760

Cet objet n’est qu’un sucrier. Un objet banal, que tout le monde peut avoir dans sa cuisine. Mais observez le décor, le soin apporté à sa réalisation !

Il s’agit ici d’un objet de prestige. Au XVIIIe siècle, le sucre était un produit de luxe. Il était consommé à chaque moment du repas : pour les hors-d’œuvre, les viandes en sauce, et bien sûr les desserts.

La réalisation des sucriers est donc confiée à de prestigieuses manufactures. Ici, c’est celle de Sinceny en Picardie, qui fut fondée en 1737. Le sucrier porte au revers de la base une inscription : un « S » entre deux points. C’est la marque de la manufacture, comme ne code barre d’aujourd’hui, qui nous permet de savoir où l’objet a été fabriqué.

Leur vaste production comprenait entre autres des sucriers, dont on pouvait déboiter ou dévisser la partie supérieure pour y faire entrer le sucre.

Le décor est habituel pour l’époque et se compose de chinoiseries, autrement dit de réinterprétations de motifs asiatiques. On distingue par exemple un palmier et un personnage portant un chapeau à large bord. Les artistes français du XVIIIe siècle se passionnèrent pour ces images exotiques et nouvelles. On construisit par exemple des pagodes, comme celle de Chanteloup près d’Amboise. Ces tours sont à l’origine des lieux de culte pour les bouddhistes, mais on considérait leur forme comme tellement originale que des architectes français en ont reconstruit simplement pour décorer !

N° d’inventaire : C.207

Détail :

Le sucre se présentait sous la forme d’un pain qu’il fallait concasser pour obtenir une poudre épaisse, d’où la largeur importante des trous en partie supérieure.

Saupoudreuse
Saupoudreuse

Cet objet n’est qu’un sucrier. Un objet banal, que tout le monde peut avoir dans sa cuisine. Mais observez le décor, le soin apporté à sa réalisation !

Il s’agit ici d’un objet de prestige. Au XVIIIe siècle, le sucre était un produit de luxe. Il était consommé à chaque moment du repas : pour les hors-d’œuvre, les viandes en sauce, et bien sûr les desserts.

La réalisation des sucriers est donc confiée à de prestigieuses manufactures. Ici, c’est celle de Sinceny en Picardie, qui fut fondée en 1737. Le sucrier porte au revers de la base une inscription : un « S » entre deux points. C’est la marque de la manufacture, comme ne code barre d’aujourd’hui, qui nous permet de savoir où l’objet a été fabriqué.

Leur vaste production comprenait entre autres des sucriers, dont on pouvait déboiter ou dévisser la partie supérieure pour y faire entrer le sucre.

Le décor est habituel pour l’époque et se compose de chinoiseries, autrement dit de réinterprétations de motifs asiatiques. On distingue par exemple un palmier et un personnage portant un chapeau à large bord. Les artistes français du XVIIIe siècle se passionnèrent pour ces images exotiques et nouvelles. On construisit par exemple des pagodes, comme celle de Chanteloup près d’Amboise. Ces tours sont à l’origine des lieux de culte pour les bouddhistes, mais on considérait leur forme comme tellement originale que des architectes français en ont reconstruit simplement pour décorer !

N° d’inventaire : C.207

Détail :

Le sucre se présentait sous la forme d’un pain qu’il fallait concasser pour obtenir une poudre épaisse, d’où la largeur importante des trous en partie supérieure.

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