Dessins et photo-graphies

Francisco Goya y Lucientes, Pintor

Francisco de Goya y Lucientes
1799

Pour comprendre, reprenons l’histoire des Caprices. Elle commence trois années plus tôt, chez la Duchesse d’Albe. Goya sort d’une longue maladie qui le rend sourd pour le reste de ses jours. Coupé du monde son regard devient acerbe et il dessine des images proches de l’épouvante sur les vices et les erreurs humaines.

De retour à Madrid, il décide de graver ses dessins. Il choisit comme première page une feuille qui le représente dans le sommeil, en proie à des monstres. Mais l’idée de donner à la satire la forme des songes a été utilisé soixante-dix ans plus tôt pour le frontispice d’un ouvrage de Quevedo intitulé Voyages récréatifs. Afin de ne pas plagier l’auteur du frontispice, Goya donne à la planche le numéro 43. Elle garde un rôle charnière.

Sur le dessin préparatoire à son autoportrait l’artiste inscrit : "Autoportrait de mauvaise humeur dans une attitude satirique". Sur la gravure, il enlève la légende. Il se représente de profil, figé et inexpressif. Il semble porter un masque. Derrière ce masque le peintre observe la folie des hommes pour en restituer sa vision.

Ainsi les estampes précédant le numéro 43 représentent le regard de l’artiste, celles qui suivent des visions monstrueuses.

Les 80 gravures forment les Caprices ou Fantaisies, termes très utilisés par les artistes du XVIIe et XVIIIe siècle.

N° d’inventaire 2008.0.3-1

[ Œuvre non exposée ]

Francisco Goya y Lucientes, Pintor
Francisco Goya y Lucientes, Pintor

Pour comprendre, reprenons l’histoire des Caprices. Elle commence trois années plus tôt, chez la Duchesse d’Albe. Goya sort d’une longue maladie qui le rend sourd pour le reste de ses jours. Coupé du monde son regard devient acerbe et il dessine des images proches de l’épouvante sur les vices et les erreurs humaines.

De retour à Madrid, il décide de graver ses dessins. Il choisit comme première page une feuille qui le représente dans le sommeil, en proie à des monstres. Mais l’idée de donner à la satire la forme des songes a été utilisé soixante-dix ans plus tôt pour le frontispice d’un ouvrage de Quevedo intitulé Voyages récréatifs. Afin de ne pas plagier l’auteur du frontispice, Goya donne à la planche le numéro 43. Elle garde un rôle charnière.

Sur le dessin préparatoire à son autoportrait l’artiste inscrit : "Autoportrait de mauvaise humeur dans une attitude satirique". Sur la gravure, il enlève la légende. Il se représente de profil, figé et inexpressif. Il semble porter un masque. Derrière ce masque le peintre observe la folie des hommes pour en restituer sa vision.

Ainsi les estampes précédant le numéro 43 représentent le regard de l’artiste, celles qui suivent des visions monstrueuses.

Les 80 gravures forment les Caprices ou Fantaisies, termes très utilisés par les artistes du XVIIe et XVIIIe siècle.

N° d’inventaire 2008.0.3-1

[ Œuvre non exposée ]

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