Le grand réal d’argent montre l’influence de la Renaissance, qui introduit dans cette monnaie un style propre à la médaille, celui du portrait. C’est la première représentation figurative d’un prince dans la grosse monnaie de Flandre. C’est aussi la plus grande monnaie d’argent jamais frappée dans cette région. Non daté, cet exemplaire a pu être frappé à Gand ou à Bruges en 1487 ou 1488. Il est diffusé en Flandre, suivant l’ordonnance monétaire du 20 avril 1487, avec un titre d’argent de 930/1000e.
A l’avers, le roi des romains est représenté en buste à mi-corps, de trois-quarts à droite. Il est cuirassé et sa tête est ceinte d'une couronne fermée. Sur sa cuirasse, on voit l’aigle du Saint-Empire. Dans ses mains gantées, il tient l'épée de la droite et dans la gauche un globe crucifère.
La légende débute par un briquet, symbole bourguignon, et dit en latin : « Que le Créateur protège son humble serviteur ».
Le revers porte un monogramme formé de plusieurs lettres entremêlées. MAX pour le père, PHS pour Philippe, le duc Brabant. Au dessus et en dessous du monogramme sont placées des pierres à fusil d’où s’échappent des étincelles, tandis que les briquets se trouvent au dessus et en dessous dans la légende.
La légende latine, débutant par le briquet, dit : « Puisse-t-Il nous accorder la vertu sur terre et la gloire dans les cieux ».
N° d’inventaire : Vernier.937
Le grand réal d’argent montre l’influence de la Renaissance, qui introduit dans cette monnaie un style propre à la médaille, celui du portrait. C’est la première représentation figurative d’un prince dans la grosse monnaie de Flandre. C’est aussi la plus grande monnaie d’argent jamais frappée dans cette région. Non daté, cet exemplaire a pu être frappé à Gand ou à Bruges en 1487 ou 1488. Il est diffusé en Flandre, suivant l’ordonnance monétaire du 20 avril 1487, avec un titre d’argent de 930/1000e.
A l’avers, le roi des romains est représenté en buste à mi-corps, de trois-quarts à droite. Il est cuirassé et sa tête est ceinte d'une couronne fermée. Sur sa cuirasse, on voit l’aigle du Saint-Empire. Dans ses mains gantées, il tient l'épée de la droite et dans la gauche un globe crucifère.
La légende débute par un briquet, symbole bourguignon, et dit en latin : « Que le Créateur protège son humble serviteur ».
Le revers porte un monogramme formé de plusieurs lettres entremêlées. MAX pour le père, PHS pour Philippe, le duc Brabant. Au dessus et en dessous du monogramme sont placées des pierres à fusil d’où s’échappent des étincelles, tandis que les briquets se trouvent au dessus et en dessous dans la légende.
La légende latine, débutant par le briquet, dit : « Puisse-t-Il nous accorder la vertu sur terre et la gloire dans les cieux ».
N° d’inventaire : Vernier.937