Médailles et Médaillons

Heur et malheur, les deux fortunes

Raymond Gayrard
1812

Le sujet de ce jeton est la versatilité de la Fortune. Il est réalisé pour la table de jeu de la princesse Pauline Borghese, la sœur de Napoléon (1780-1825). La princesse adore le jeu, comme tous les plaisirs. Sa beauté est célébrée par les artistes, telle Vénus par le marbre d’Antonio Canova. Son buste est sculpté par François-Joseph Bosio, son portrait en duchesse de Guastalla est commandé par Denon au peintre Robert Lefevre. Denon et Canova seront aussi des acteurs de l’histoire de la fameuse collection Borghese de sculptures antiques, collection gagée auprès de la France par le mari italien de Pauline, qui le ruine par son train de vie fastueux.

Au droit de la médaille, tel Janus, un visage souriant paré des attributs de la prospérité, un autre grimaçant, des serpents dans les cheveux.

Au revers, les deux fortunes du joueur. La mauvaise, le visage contrarié, s’éloigne pieds nus, tenant un fouet à lanières et un caducée brisé. La bonne fortune nous fait face, le visage serein. Elle tient une corne d’abondance et un gouvernail, symbole déjà présent dans les médailles du règne de Louis XIV.

N° d’inventaire : MD390

Détail :

Le champ porte des roues, attributs de la déesse romaine Fortuna, dont l’une est brisée. Les deux symboles sont également présents au revers.

Heur et malheur, les deux fortunes
Heur et malheur, les deux fortunes

Le sujet de ce jeton est la versatilité de la Fortune. Il est réalisé pour la table de jeu de la princesse Pauline Borghese, la sœur de Napoléon (1780-1825). La princesse adore le jeu, comme tous les plaisirs. Sa beauté est célébrée par les artistes, telle Vénus par le marbre d’Antonio Canova. Son buste est sculpté par François-Joseph Bosio, son portrait en duchesse de Guastalla est commandé par Denon au peintre Robert Lefevre. Denon et Canova seront aussi des acteurs de l’histoire de la fameuse collection Borghese de sculptures antiques, collection gagée auprès de la France par le mari italien de Pauline, qui le ruine par son train de vie fastueux.

Au droit de la médaille, tel Janus, un visage souriant paré des attributs de la prospérité, un autre grimaçant, des serpents dans les cheveux.

Au revers, les deux fortunes du joueur. La mauvaise, le visage contrarié, s’éloigne pieds nus, tenant un fouet à lanières et un caducée brisé. La bonne fortune nous fait face, le visage serein. Elle tient une corne d’abondance et un gouvernail, symbole déjà présent dans les médailles du règne de Louis XIV.

N° d’inventaire : MD390

Détail :

Le champ porte des roues, attributs de la déesse romaine Fortuna, dont l’une est brisée. Les deux symboles sont également présents au revers.

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