Médailles et Médaillons

Lion d'or de Louis de Mâle

1365-1367 et 1370

L’instruction monétaire du comte de Flandre, document spécifiant les monnaies à émettre, date du 7 février 1365 pour l’atelier de Gand. Ce sont des graveurs venus d'Italie qui fabriquent les maquettes de ces monnaies car leur savoir-faire en monnaie est connu dans toute la chrétienté. En or pur, au titre de 1000/1000e, ce type monétaire sera aussi décliné en monnayage d’argent sous la forme du gros d’argent au lion.

À l’avers, dans une stalle gothique à deux campaniles (enclos à deux tours), un lion assis est tourné vers la gauche. Sa tête est recouverte d’un heaume panaché (au sommet décoratif) en forme de gueule de lion rugissant. L’exergue porte le mot FLANDRES

La légende indique en latin : «  Louis comte de Flandre par la grâce de Dieu. »

Le revers porte dans un polylobe à 20 arcs une croix formée de quatre arcs de cercle, se terminant par quatre petits quadrilobes prolongés par des fleurons. C'est une croix dite feuillue, mais d'un type très original. La croix est cantonnée des lettres F, L, A, n . Le losange curviligne, formé par les quatre arcs de cercle, porte en abîme, le D’ qui achève de former le mot FLAnD' (l'apostrophe remplace RES).

La légende inscrit en latin la phrase du sacrement religieux : «  Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

N° d’inventaire : Vernier 608

Détail 1 :

Le heaume du lion est surmonté d’une couronne sur laquelle repose un cimier (ornement au sommet) à la gueule de lion rugissant - on voit sa langue et ses canines - encadrée de plumes verticales qui coupent la légende.

Détail 2 :

Ce heaume au cimier si caractéristique est repris dans la monnaie de Philippe le Hardi, le gendre de Louis de Mâle

Œuvre non exposée.

Lion d'or, deux faces
Lion d'or de Louis de Mâle

L’instruction monétaire du comte de Flandre, document spécifiant les monnaies à émettre, date du 7 février 1365 pour l’atelier de Gand. Ce sont des graveurs venus d'Italie qui fabriquent les maquettes de ces monnaies car leur savoir-faire en monnaie est connu dans toute la chrétienté. En or pur, au titre de 1000/1000e, ce type monétaire sera aussi décliné en monnayage d’argent sous la forme du gros d’argent au lion.

À l’avers, dans une stalle gothique à deux campaniles (enclos à deux tours), un lion assis est tourné vers la gauche. Sa tête est recouverte d’un heaume panaché (au sommet décoratif) en forme de gueule de lion rugissant. L’exergue porte le mot FLANDRES

La légende indique en latin : «  Louis comte de Flandre par la grâce de Dieu. »

Le revers porte dans un polylobe à 20 arcs une croix formée de quatre arcs de cercle, se terminant par quatre petits quadrilobes prolongés par des fleurons. C'est une croix dite feuillue, mais d'un type très original. La croix est cantonnée des lettres F, L, A, n . Le losange curviligne, formé par les quatre arcs de cercle, porte en abîme, le D’ qui achève de former le mot FLAnD' (l'apostrophe remplace RES).

La légende inscrit en latin la phrase du sacrement religieux : «  Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

N° d’inventaire : Vernier 608

Détail 1 :

Le heaume du lion est surmonté d’une couronne sur laquelle repose un cimier (ornement au sommet) à la gueule de lion rugissant - on voit sa langue et ses canines - encadrée de plumes verticales qui coupent la légende.

Détail 2 :

Ce heaume au cimier si caractéristique est repris dans la monnaie de Philippe le Hardi, le gendre de Louis de Mâle

Œuvre non exposée.

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