Le sceau désigne à la fois une empreinte et l’objet qui laisse cette empreinte. Les sceaux ont été utilisés dès l’Antiquité, pour vérifier par exemple qu’un récipient n’avait pas été ouvert pendant un voyage. Aujourd’hui, on peut poser des sceaux, ou « mettre les scellés » sur une scène de crime, pour être certain que personne n’y entre…
Mais au Moyen Âge, le sceau sert à authentifier des documents écrits. Il s’agit d’imprimer dans un matériau souple qui va ensuite durcir – comme l’argile, la cire ou le plomb – un motif qui identifie le signataire.
Ici, il s’agit du duc de Bourgogne Philippe le Bon (1396-1467). Il est représenté sur son cheval au galop. Il a revêtu son armure et lève son épée, prêt à en découdre ! Le duché de Bourgogne était à l’époque coincé entre deux grandes puissances, la France et le Saint Empire romain germanique. Il fallait donc que le duc présente l’image d’un grand guerrier pour s’imposer face à ses ennemis !
Chaque élément permet de reconnaître le personnage. Outre l’inscription sur le bord extérieur, qui donne son nom, le sceau permet aussi à ceux qui ne savent pas lire de le reconnaître ! Le cavalier porte un bouclier orné d’un blason, celui de la Bourgogne. Au centre du bouclier se trouve un lion, symbole de Flandre, puisque la Flandre faisait à l’époque partie du duché de Bourgogne. Sur la gauche, deux autres blasons renvoient à d’autres propriétés du duc : l’Artois et la Franche-Comté.
N° d’inventaire : S. 7
Détail :
Il existe une science des blasons, l’héraldique, qui permet de décrire chaque élément. Par exemple, le bouclier que porte le duc est appelé « en écartelé », car divisé en quatre parties.
Le sceau désigne à la fois une empreinte et l’objet qui laisse cette empreinte. Les sceaux ont été utilisés dès l’Antiquité, pour vérifier par exemple qu’un récipient n’avait pas été ouvert pendant un voyage. Aujourd’hui, on peut poser des sceaux, ou « mettre les scellés » sur une scène de crime, pour être certain que personne n’y entre…
Mais au Moyen Âge, le sceau sert à authentifier des documents écrits. Il s’agit d’imprimer dans un matériau souple qui va ensuite durcir – comme l’argile, la cire ou le plomb – un motif qui identifie le signataire.
Ici, il s’agit du duc de Bourgogne Philippe le Bon (1396-1467). Il est représenté sur son cheval au galop. Il a revêtu son armure et lève son épée, prêt à en découdre ! Le duché de Bourgogne était à l’époque coincé entre deux grandes puissances, la France et le Saint Empire romain germanique. Il fallait donc que le duc présente l’image d’un grand guerrier pour s’imposer face à ses ennemis !
Chaque élément permet de reconnaître le personnage. Outre l’inscription sur le bord extérieur, qui donne son nom, le sceau permet aussi à ceux qui ne savent pas lire de le reconnaître ! Le cavalier porte un bouclier orné d’un blason, celui de la Bourgogne. Au centre du bouclier se trouve un lion, symbole de Flandre, puisque la Flandre faisait à l’époque partie du duché de Bourgogne. Sur la gauche, deux autres blasons renvoient à d’autres propriétés du duc : l’Artois et la Franche-Comté.
N° d’inventaire : S. 7
Détail :
Il existe une science des blasons, l’héraldique, qui permet de décrire chaque élément. Par exemple, le bouclier que porte le duc est appelé « en écartelé », car divisé en quatre parties.