L’antependium de Lille est un ornement liturgique, très courant au Moyen-âge, qui prenait place devant l’autel de l’église. Celui-ci représente la scène de l’Annonciation, le moment où l’ange Gabriel vient annoncer à Marie qu’elle attend un enfant.
Les décors sont réalisés en broderies de laine, lin, chanvre et fils d’argent cousus sur une toile de lin. Ces éléments sont eux-mêmes fixés à un damas de soie composé de neuf morceaux et daté du début du XVIe siècle, époque à laquelle l’objet a été restauré. L’usure des fibres et des coloris est forte : l’exposition prolongée de l’œuvre à la lumière et sa présentation à la verticale l’ont fragilisée au fil des siècles.
Tout ici indique que le ou les artistes impliqués dans la conception de cette pièce se sont inspirés des peintures contemporaines. Le détail des cheveux et des ailes de l’ange, les restes de dessin sous-jacent… Il semble en effet que l’on se soit inspiré d’un modèle mis au point en 1406 par le grand peintre Robert Campin pour l’église Saint-Brice de Tournai, ville où il passa la majeure partie de sa carrière. Cela semble logique puisque l’église de Noyelles-les-Seclin (Nord), où se trouvait originellement l’antependium, dépendait du diocèse de Tournai !
N° d’inventaire : Inv. A 25
Détail 1 :
Sur une partie de l’œuvre, seul le dessin, tracé sur le drap de soie avant le travail de broderie, est visible car la broderie est usée. La teinte rose des visages était initialement cachée sous des fils de laine d’une couleur plus soutenue.
Détail 2 :
Le fermail, l’agrafe servant à maintenir le manteau de l’ange, est bien conservé car il est fait de fils d’argent, plus solides. Il témoigne de la minutie du travail de broderie que l’on devine dans le dessin sous-jacent très détaillé.
L’antependium de Lille est un ornement liturgique, très courant au Moyen-âge, qui prenait place devant l’autel de l’église. Celui-ci représente la scène de l’Annonciation, le moment où l’ange Gabriel vient annoncer à Marie qu’elle attend un enfant.
Les décors sont réalisés en broderies de laine, lin, chanvre et fils d’argent cousus sur une toile de lin. Ces éléments sont eux-mêmes fixés à un damas de soie composé de neuf morceaux et daté du début du XVIe siècle, époque à laquelle l’objet a été restauré. L’usure des fibres et des coloris est forte : l’exposition prolongée de l’œuvre à la lumière et sa présentation à la verticale l’ont fragilisée au fil des siècles.
Tout ici indique que le ou les artistes impliqués dans la conception de cette pièce se sont inspirés des peintures contemporaines. Le détail des cheveux et des ailes de l’ange, les restes de dessin sous-jacent… Il semble en effet que l’on se soit inspiré d’un modèle mis au point en 1406 par le grand peintre Robert Campin pour l’église Saint-Brice de Tournai, ville où il passa la majeure partie de sa carrière. Cela semble logique puisque l’église de Noyelles-les-Seclin (Nord), où se trouvait originellement l’antependium, dépendait du diocèse de Tournai !
N° d’inventaire : Inv. A 25
Détail 1 :
Sur une partie de l’œuvre, seul le dessin, tracé sur le drap de soie avant le travail de broderie, est visible car la broderie est usée. La teinte rose des visages était initialement cachée sous des fils de laine d’une couleur plus soutenue.
Détail 2 :
Le fermail, l’agrafe servant à maintenir le manteau de l’ange, est bien conservé car il est fait de fils d’argent, plus solides. Il témoigne de la minutie du travail de broderie que l’on devine dans le dessin sous-jacent très détaillé.