Moyen Âge et Renaissance

Aquamanile en forme de lion

Vers 1400

L’animal présente un aspect imposant par sa pose élancée et sa queue recourbée hérissée de flammes. Regardez sa gueule ouverte aux dents acérées ! Ses longs yeux, soulignés par une arcade sourcilière très marquée, accentuent sa férocité.

L’objet reste utilitaire : le remplissage se fait au moyen d’un trou caché par un clapet (disparu) au sommet du crâne, tandis que l’eau est versée par la gueule du lion. La queue fait quant à elle office d’anse et facilite la prise en main ! Cependant, le socle sur lequel il est fixé n’est pas d’origine.

Cet exemplaire fait partie d’un ensemble de lions reconnaissables à leur allure svelte et leur queue ornée de flammes. Ils sont attribués au foyer de Nuremberg en Allemagne autour de 1400. La ville était alors un important centre de production d’objets en bronze, et notamment d’aquamaniles, exécutés selon la technique de la fonte à la cire perdue. Ces objets, aux formes diverses (animaux fantastiques, chevaliers, etc.) devaient revêtir une fonction symbolique en lien avec le sujet représenté.

N° d’inventaire : A 286

Détail 1 :

La crinière du lion est formée de mèches ornées de lignes leur donnant un aspect torsadé. Ce motif très particulier, et de manière générale l’attention accordée aux détails ciselés (sculptés dans le métal), sont une caractéristique du décor des aquamaniles produits à Nuremberg.

Détail 2 :

Le musée conserve un second aquamanile. Daté du XIIe siècle lors de son achat en 1908, il s’agit en fait d’un faux ! Son mode de fabrication et quelques maladresses dans le décor le trahissent. Certains détails sont néanmoins inspirés d’objets authentiques, comme l’anse en forme de monstre ou la queue entortillée autour d’une des pattes.

Aquamanile en forme de lion
Aquamanile en forme de lion

L’animal présente un aspect imposant par sa pose élancée et sa queue recourbée hérissée de flammes. Regardez sa gueule ouverte aux dents acérées ! Ses longs yeux, soulignés par une arcade sourcilière très marquée, accentuent sa férocité.

L’objet reste utilitaire : le remplissage se fait au moyen d’un trou caché par un clapet (disparu) au sommet du crâne, tandis que l’eau est versée par la gueule du lion. La queue fait quant à elle office d’anse et facilite la prise en main ! Cependant, le socle sur lequel il est fixé n’est pas d’origine.

Cet exemplaire fait partie d’un ensemble de lions reconnaissables à leur allure svelte et leur queue ornée de flammes. Ils sont attribués au foyer de Nuremberg en Allemagne autour de 1400. La ville était alors un important centre de production d’objets en bronze, et notamment d’aquamaniles, exécutés selon la technique de la fonte à la cire perdue. Ces objets, aux formes diverses (animaux fantastiques, chevaliers, etc.) devaient revêtir une fonction symbolique en lien avec le sujet représenté.

N° d’inventaire : A 286

Détail 1 :

La crinière du lion est formée de mèches ornées de lignes leur donnant un aspect torsadé. Ce motif très particulier, et de manière générale l’attention accordée aux détails ciselés (sculptés dans le métal), sont une caractéristique du décor des aquamaniles produits à Nuremberg.

Détail 2 :

Le musée conserve un second aquamanile. Daté du XIIe siècle lors de son achat en 1908, il s’agit en fait d’un faux ! Son mode de fabrication et quelques maladresses dans le décor le trahissent. Certains détails sont néanmoins inspirés d’objets authentiques, comme l’anse en forme de monstre ou la queue entortillée autour d’une des pattes.

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