Moyen Âge et Renaissance

Calice

Nicolo da Treguanuccio
Vers 1420

Cet objet est un calice. Dans les célébrations chrétiennes, il est utilisé pour recueillir le vin, symbole du sang du Christ.

Il se compose de trois parties. La base est ornée de six médaillons comportant des figures de saints. La tige, qui sert à tenir l’objet, est interrompue par un nœud, un élément en saillie également orné de figures saintes. La partie supérieure a subi une modification importante : la coupe a remplacé un élément plus ancien, à la forme moins évasée. Ce genre de réparation est fréquent et témoigne des changements de goût qui incitent à modifier un objet. Il se peut aussi que ces réparations aient eu lieu suite à un accident alors qu’il était encore en usage.

Cette forme est typique de la production de Sienne, tout comme les techniques utilisées. On voit par exemple des plaques ciselées de motifs géométriques et végétaux, et des émaux opaques et translucides. Le procédé de fabrication des émaux est mis au point à Sienne dans le dernier tiers du XIIIe siècle, avant de s’exporter à Paris puis dans d’autres grandes villes européennes.

Le succès de l’orfèvrerie siennoise pousse certains artistes à signer leurs œuvres, ce qui est un bon moyen pour eux de se faire connaître ! Ici, une inscription fait parler le calice, qui nous révèle le nom de son fabricant. « NICO/LAUS TREGUA/NUCI/X ME F/ECI », «  Nicolo da Treguanuccio m’a fait » !

N° d’inventaire : SPBA 549

Détail :

Les médaillons représentant des saints ont été réalisés en émaux translucides sur basse taille d’argent : des émaux colorés presque transparents sont appliqués sur une plaque d’argent ciselée d’un motif, qui reste visible. L’effet obtenu se rapproche de la peinture grâce aux effets de clair-obscur que la technique permet.

Calice
Calice

Cet objet est un calice. Dans les célébrations chrétiennes, il est utilisé pour recueillir le vin, symbole du sang du Christ.

Il se compose de trois parties. La base est ornée de six médaillons comportant des figures de saints. La tige, qui sert à tenir l’objet, est interrompue par un nœud, un élément en saillie également orné de figures saintes. La partie supérieure a subi une modification importante : la coupe a remplacé un élément plus ancien, à la forme moins évasée. Ce genre de réparation est fréquent et témoigne des changements de goût qui incitent à modifier un objet. Il se peut aussi que ces réparations aient eu lieu suite à un accident alors qu’il était encore en usage.

Cette forme est typique de la production de Sienne, tout comme les techniques utilisées. On voit par exemple des plaques ciselées de motifs géométriques et végétaux, et des émaux opaques et translucides. Le procédé de fabrication des émaux est mis au point à Sienne dans le dernier tiers du XIIIe siècle, avant de s’exporter à Paris puis dans d’autres grandes villes européennes.

Le succès de l’orfèvrerie siennoise pousse certains artistes à signer leurs œuvres, ce qui est un bon moyen pour eux de se faire connaître ! Ici, une inscription fait parler le calice, qui nous révèle le nom de son fabricant. « NICO/LAUS TREGUA/NUCI/X ME F/ECI », «  Nicolo da Treguanuccio m’a fait » !

N° d’inventaire : SPBA 549

Détail :

Les médaillons représentant des saints ont été réalisés en émaux translucides sur basse taille d’argent : des émaux colorés presque transparents sont appliqués sur une plaque d’argent ciselée d’un motif, qui reste visible. L’effet obtenu se rapproche de la peinture grâce aux effets de clair-obscur que la technique permet.

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