Ce type de grand calvaire – ou Crucifixion – en bois était présenté en hauteur à l’entrée du chœur des églises. Il pouvait être fixé sur le jubé (la clôture séparant la partie de l’édifice réservée au clergé de celle accessible aux laïcs) ou sur la poutre placée au même endroit, alors appelée poutre de gloire.
Un calvaire représente habituellement le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean. Ils sont parfois accompagnés de deux larrons, comme c’est le cas ici. Selon la Bible, ces deux brigands avaient été condamnés à mort en même temps que Jésus. L’un d’eux, dit le bon larron, se repentit de ses crimes et pour cela, il fut canonisé par Jésus. Il devint donc le premier saint de l’histoire ! Le mauvais larron lui, se mit à insulter ses comparses. Regardez, il se détourne d’eux !
Tous trois portent les marques de blessures. Les deux larrons ont en effet eu les jambes brisées, tandis que Jésus a été blessé par une lance, sur le côté. La polychromie (les couleurs) n’est pas d’origine mais elle renforce l’aspect vivant de cette sculpture. Les musculatures des corps amaigris sont traitées avec un équilibre habile, entre schématisation et attention aux détails anatomiques. Regardez par exemple des veines et des tendons des avant-bras du Christ ! Chaque élément tend à rendre palpable la souffrance de ces trois hommes.
N° d’inventaire : SPBA 368
Ce type de grand calvaire – ou Crucifixion – en bois était présenté en hauteur à l’entrée du chœur des églises. Il pouvait être fixé sur le jubé (la clôture séparant la partie de l’édifice réservée au clergé de celle accessible aux laïcs) ou sur la poutre placée au même endroit, alors appelée poutre de gloire.
Un calvaire représente habituellement le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean. Ils sont parfois accompagnés de deux larrons, comme c’est le cas ici. Selon la Bible, ces deux brigands avaient été condamnés à mort en même temps que Jésus. L’un d’eux, dit le bon larron, se repentit de ses crimes et pour cela, il fut canonisé par Jésus. Il devint donc le premier saint de l’histoire ! Le mauvais larron lui, se mit à insulter ses comparses. Regardez, il se détourne d’eux !
Tous trois portent les marques de blessures. Les deux larrons ont en effet eu les jambes brisées, tandis que Jésus a été blessé par une lance, sur le côté. La polychromie (les couleurs) n’est pas d’origine mais elle renforce l’aspect vivant de cette sculpture. Les musculatures des corps amaigris sont traitées avec un équilibre habile, entre schématisation et attention aux détails anatomiques. Regardez par exemple des veines et des tendons des avant-bras du Christ ! Chaque élément tend à rendre palpable la souffrance de ces trois hommes.
N° d’inventaire : SPBA 368
