Cet objet précieux, en ivoire rehaussé d'or et de peinture, est un retable portatif en deux morceaux, que l’on appelle diptyque. Il se replie au moyen de charnières en argent. De très nombreux diptyques ont été produits dans des ateliers parisiens entre la fin du XIIIe siècle et la fin du XIVe siècle. La capitale du royaume de France était alors le centre de fabrication d’œuvres en ivoire d’éléphant le plus important d’Occident ! Ces objets, commandés par une clientèle aisée pour un usage privé, pouvaient être aussi bien à usage religieux que profane. Mais dans la plupart de cas, ils représentaient des scènes religieuses, comme ici.
Le récit est continu d’un volet à l’autre. Comme pour une bande dessinée, il se lit de gauche à droite, mais étonnamment du bas vers le haut ! Il faut donc commencer par les scènes du registre inférieur : l'Annonciation, la Visitation, le Songe de Joseph, l'Adoration des Mages et la Présentation de Jésus au Temple.
Remontons ensuite d’un cran : voici Jésus parmi les Docteurs du Temple, les Noces de Cana, la Cène et en dernier Jésus suspendu à une croix… C’est la Crucifixion.
Au niveau supérieur, la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte et le Couronnement de la Vierge terminent cette bande dessinée de luxe !
N° d’inventaire : A 102
Détail 1 :
La composition est mûrement réfléchie. Ainsi, la table dressée pour la scène des Noces de Cana se poursuit sur le second volet avec la Cène. Les deux épisodes semblent ne faire qu'un, même si le Christ est figuré sur chacun d’eux.
Détail 2 :
Le sculpteur s’est adapté aux contraintes du support en modifiant l’échelle des personnages : Joseph, à qui un ange annonce en songe la naissance du Christ, est représenté dans un format réduit. Il peut ainsi occuper le petit espace laissé libre en bas du volet de gauche.
Cet objet précieux, en ivoire rehaussé d'or et de peinture, est un retable portatif en deux morceaux, que l’on appelle diptyque. Il se replie au moyen de charnières en argent. De très nombreux diptyques ont été produits dans des ateliers parisiens entre la fin du XIIIe siècle et la fin du XIVe siècle. La capitale du royaume de France était alors le centre de fabrication d’œuvres en ivoire d’éléphant le plus important d’Occident ! Ces objets, commandés par une clientèle aisée pour un usage privé, pouvaient être aussi bien à usage religieux que profane. Mais dans la plupart de cas, ils représentaient des scènes religieuses, comme ici.
Le récit est continu d’un volet à l’autre. Comme pour une bande dessinée, il se lit de gauche à droite, mais étonnamment du bas vers le haut ! Il faut donc commencer par les scènes du registre inférieur : l'Annonciation, la Visitation, le Songe de Joseph, l'Adoration des Mages et la Présentation de Jésus au Temple.
Remontons ensuite d’un cran : voici Jésus parmi les Docteurs du Temple, les Noces de Cana, la Cène et en dernier Jésus suspendu à une croix… C’est la Crucifixion.
Au niveau supérieur, la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte et le Couronnement de la Vierge terminent cette bande dessinée de luxe !
N° d’inventaire : A 102
Détail 1 :
La composition est mûrement réfléchie. Ainsi, la table dressée pour la scène des Noces de Cana se poursuit sur le second volet avec la Cène. Les deux épisodes semblent ne faire qu'un, même si le Christ est figuré sur chacun d’eux.
Détail 2 :
Le sculpteur s’est adapté aux contraintes du support en modifiant l’échelle des personnages : Joseph, à qui un ange annonce en songe la naissance du Christ, est représenté dans un format réduit. Il peut ainsi occuper le petit espace laissé libre en bas du volet de gauche.