Le décor de l’objet, qui mêle iconographie religieuse et ornements, est d’une richesse exceptionnelle.
Il s’agit d’un encensoir, un objet utilisé dans les rites chrétiens pour un faire brûler de l’encens. Celui-ci se compose de deux hémisphères, maintenus ensemble grâce à des chaînettes aujourd’hui disparues. Il est orné de rinceaux (des volutes de feuillages), habités d’animaux fantastiques caractéristiques de l’art roman.
Au sommet est figuré un épisode de l’Ancien Testament : trois jeunes hébreux refusèrent d’honorer une statue du roi de Babylone, Nabuchodonosor. Ce dernier les condamna à être jetés dans une fournaise, où ils furent secourus par un ange. Le décor de l’objet est donc lié à sa fonction : la fumée qui s’en échappait lors de l’office religieux donnait l’impression que les personnages étaient assis sur un brasier !
L’ange est placé sur un piédestal. Ses ailes ont disparu. Il protège des flammes les trois jeunes hébreux, dont les noms sont inscrits sur l’objet. Ce personnage a été fondu à part puis fixé dans un second temps à l’encensoir à l’aide de rivets.
Chef d’œuvre de la dinanderie de la région mosane, cet encensoir a été copié à de très nombreuses reprises au cours du XIXe siècle, alors que se développe le goût pour l'art du Moyen Âge. Dès sa découverte, il séduit rapidement les amateurs d’art médiéval, notamment le célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), celui-là même qui a restauré Notre-Dame de Paris !
N° d’inventaire : A 82
Détail :
L’inscription en latin sur le pourtour de l’objet nomme probablement son commanditaire : « Moi, Rénier, je donne cet encensoir en signe afin qu’à l’heure de la mort vous m’accordiez des funérailles semblables aux vôtres, et je crois que vos prières seront comme de l’encens pour le Christ ».
Le décor de l’objet, qui mêle iconographie religieuse et ornements, est d’une richesse exceptionnelle.
Il s’agit d’un encensoir, un objet utilisé dans les rites chrétiens pour un faire brûler de l’encens. Celui-ci se compose de deux hémisphères, maintenus ensemble grâce à des chaînettes aujourd’hui disparues. Il est orné de rinceaux (des volutes de feuillages), habités d’animaux fantastiques caractéristiques de l’art roman.
Au sommet est figuré un épisode de l’Ancien Testament : trois jeunes hébreux refusèrent d’honorer une statue du roi de Babylone, Nabuchodonosor. Ce dernier les condamna à être jetés dans une fournaise, où ils furent secourus par un ange. Le décor de l’objet est donc lié à sa fonction : la fumée qui s’en échappait lors de l’office religieux donnait l’impression que les personnages étaient assis sur un brasier !
L’ange est placé sur un piédestal. Ses ailes ont disparu. Il protège des flammes les trois jeunes hébreux, dont les noms sont inscrits sur l’objet. Ce personnage a été fondu à part puis fixé dans un second temps à l’encensoir à l’aide de rivets.
Chef d’œuvre de la dinanderie de la région mosane, cet encensoir a été copié à de très nombreuses reprises au cours du XIXe siècle, alors que se développe le goût pour l'art du Moyen Âge. Dès sa découverte, il séduit rapidement les amateurs d’art médiéval, notamment le célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), celui-là même qui a restauré Notre-Dame de Paris !
N° d’inventaire : A 82
Détail :
L’inscription en latin sur le pourtour de l’objet nomme probablement son commanditaire : « Moi, Rénier, je donne cet encensoir en signe afin qu’à l’heure de la mort vous m’accordiez des funérailles semblables aux vôtres, et je crois que vos prières seront comme de l’encens pour le Christ ».