Moyen Âge et Renaissance

Fonts baptismaux

Milieu du XIIe siècle

Daté du XIIe siècle, cet objet a été utilisé tout au long du Moyen Âge dans l’église Notre-Dame de Cousolre (Nord) afin de baptiser les nouveau-nés. Mais au XVIe siècle, il fut décidé de reconstruire l’église, qu’on dédia alors à saint Martin. Un nouveau mobilier fut conçu et les fonts baptismaux laissés de côté se retrouvèrent dans un jardin, servant de bac pour recevoir les eaux pluviales. Ces outrages ont malheureusement laissé des traces, et la cuve a perdu son piètement d’origine ainsi que son couvercle.

C’est grâce au sauvetage de M. Jennepin qu’on peut aujourd’hui admirer son décor, caractéristique de l’art roman.

Sur deux de ses faces, la cuve présente un décor d’architecture : six arcs en plein cintre – en forme de demi-cercles – reposent sur sept colonnes. Sur un côté un monstre mi-homme mi-animal crache des rinceaux végétaux. Sur la dernière face, on voit un lion géant qui symbolise le Diable. Il s’attaque à un homme et à une femme, séparés par un arbre. Si on a longtemps pensé qu’il s’agissait d’Adam et Ève, il s’agit en fait de saint Walbert et de son épouse sainte Bertille. Ce sont eux qui auraient fondé la première église de Coulsore, au VIIe siècle.

 

N° d’inventaire : LAP 1

 

 

Détail 1 : Face présentant le lion, saint Walbert et sainte Bertille

Détail 2 : Face présentant le monstre.

Fonts baptismaux
Fonts baptismaux

Daté du XIIe siècle, cet objet a été utilisé tout au long du Moyen Âge dans l’église Notre-Dame de Cousolre (Nord) afin de baptiser les nouveau-nés. Mais au XVIe siècle, il fut décidé de reconstruire l’église, qu’on dédia alors à saint Martin. Un nouveau mobilier fut conçu et les fonts baptismaux laissés de côté se retrouvèrent dans un jardin, servant de bac pour recevoir les eaux pluviales. Ces outrages ont malheureusement laissé des traces, et la cuve a perdu son piètement d’origine ainsi que son couvercle.

C’est grâce au sauvetage de M. Jennepin qu’on peut aujourd’hui admirer son décor, caractéristique de l’art roman.

Sur deux de ses faces, la cuve présente un décor d’architecture : six arcs en plein cintre – en forme de demi-cercles – reposent sur sept colonnes. Sur un côté un monstre mi-homme mi-animal crache des rinceaux végétaux. Sur la dernière face, on voit un lion géant qui symbolise le Diable. Il s’attaque à un homme et à une femme, séparés par un arbre. Si on a longtemps pensé qu’il s’agissait d’Adam et Ève, il s’agit en fait de saint Walbert et de son épouse sainte Bertille. Ce sont eux qui auraient fondé la première église de Coulsore, au VIIe siècle.

 

N° d’inventaire : LAP 1

 

 

Détail 1 : Face présentant le lion, saint Walbert et sainte Bertille

Détail 2 : Face présentant le monstre.

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