Le panneau montre deux scènes bien distinctes : au premier plan, la Dérision de Jésus-Christ et au second plan, la Flagellation. Toutes deux sont décrites dans la Bible, lors du passage de la Passion du Christ, soit le moment qui a précédé sa mort.
On voit en premier lieu le Christ assis, entouré d’une foule de personnages masculins armés. Ceux-ci n’ont pas l’air sympathique… Ils sont en fait en train de l’insulter ! Puisqu’il a été accusé de se présenter comme le « roi des Juifs », ils l’ont déguisé en roi. Ses épaules sont recouvertes d’un manteau de pourpre, couleur réservée à la royauté, sur sa tête est posée une couronne – d’épines – et un homme à ses côtés lui tend un roseau, pour faire office de sceptre.
Juste après cet épisode, il est attaché et fouetté par les soldats. C’est la Flagellation, que l’on peut apercevoir dans le fond du tableau.
On peut discerner dans une arcade sombre un personnage barbu portant un turban. Il s’agit sans doute de Ponce Pilate, le gouverneur romain de la province de Judée, qui condamna Jésus à mort et chez qui ces deux scènes se déroulèrent. C’est d’ailleurs lui qui prononcera les fameux mots Ecce homo (« Voici l’homme »), en désignant le Christ flagellé et couronné d’épines.
N° d’inventaire : P. 740
Détail :
Comme Cranach en avait l’habitude, l’artiste habille ici ses personnages avec des costumes contemporains. De cette manière, les spectateurs du XVIe siècle pouvaient mieux s’approprier la scène, et même acheter le tableau !
Le panneau montre deux scènes bien distinctes : au premier plan, la Dérision de Jésus-Christ et au second plan, la Flagellation. Toutes deux sont décrites dans la Bible, lors du passage de la Passion du Christ, soit le moment qui a précédé sa mort.
On voit en premier lieu le Christ assis, entouré d’une foule de personnages masculins armés. Ceux-ci n’ont pas l’air sympathique… Ils sont en fait en train de l’insulter ! Puisqu’il a été accusé de se présenter comme le « roi des Juifs », ils l’ont déguisé en roi. Ses épaules sont recouvertes d’un manteau de pourpre, couleur réservée à la royauté, sur sa tête est posée une couronne – d’épines – et un homme à ses côtés lui tend un roseau, pour faire office de sceptre.
Juste après cet épisode, il est attaché et fouetté par les soldats. C’est la Flagellation, que l’on peut apercevoir dans le fond du tableau.
On peut discerner dans une arcade sombre un personnage barbu portant un turban. Il s’agit sans doute de Ponce Pilate, le gouverneur romain de la province de Judée, qui condamna Jésus à mort et chez qui ces deux scènes se déroulèrent. C’est d’ailleurs lui qui prononcera les fameux mots Ecce homo (« Voici l’homme »), en désignant le Christ flagellé et couronné d’épines.
N° d’inventaire : P. 740
Détail :
Comme Cranach en avait l’habitude, l’artiste habille ici ses personnages avec des costumes contemporains. De cette manière, les spectateurs du XVIe siècle pouvaient mieux s’approprier la scène, et même acheter le tableau !