Moyen Âge et Renaissance

Pâmoison de la Vierge

Vers 1470-1480

L'œuvre figure la Pâmoison de la Vierge, c'est-à-dire l'instant où elle s'évanouit face à la douleur ressentie en voyant son fils sur la croix. Elle est retenue dans sa chute par l’apôtre saint Jean. Les autres figures présentes sont les saintes Marie pleurantes et deux cavaliers. On ne peut identifier que celui de droite. C’est Longin, le soldat qui perça de sa lance le flanc du Christ.

Le fragment prenait logiquement place dans la partie gauche du retable, les personnages devaient observer une scène de Crucifixion. Le thème de la Pâmoison était couramment représenté dans la peinture et la sculpture flamandes de la fin du Moyen Âge.

La qualité de ce relief est remarquable. Mais observez bien les petits points noirs à sa surface. Ce sont des trous d’envol, des trous laissés par des insectes xylophages, mangeurs de bois ! Il s’agit en l’occurrence de noyer, un bois dur. Mais le sculpteur a effectué un travail très fin, notamment pour les drapés et les visages. La polychromie d’origine (les couleurs), partiellement conservée, contribue à l’expressivité de l’œuvre : la douleur des protagonistes, traitée tout en retenue, est palpable.

Le fragment, l’un des plus beaux reliefs en bois conservés au musée, a pu être attribué par comparaison à l’un des nombreux ateliers travaillant à Bruxelles dans les années 1460-1480.

N° d’inventaire : A 478

Pâmoison de la Vierge
Pâmoison de la Vierge

L'œuvre figure la Pâmoison de la Vierge, c'est-à-dire l'instant où elle s'évanouit face à la douleur ressentie en voyant son fils sur la croix. Elle est retenue dans sa chute par l’apôtre saint Jean. Les autres figures présentes sont les saintes Marie pleurantes et deux cavaliers. On ne peut identifier que celui de droite. C’est Longin, le soldat qui perça de sa lance le flanc du Christ.

Le fragment prenait logiquement place dans la partie gauche du retable, les personnages devaient observer une scène de Crucifixion. Le thème de la Pâmoison était couramment représenté dans la peinture et la sculpture flamandes de la fin du Moyen Âge.

La qualité de ce relief est remarquable. Mais observez bien les petits points noirs à sa surface. Ce sont des trous d’envol, des trous laissés par des insectes xylophages, mangeurs de bois ! Il s’agit en l’occurrence de noyer, un bois dur. Mais le sculpteur a effectué un travail très fin, notamment pour les drapés et les visages. La polychromie d’origine (les couleurs), partiellement conservée, contribue à l’expressivité de l’œuvre : la douleur des protagonistes, traitée tout en retenue, est palpable.

Le fragment, l’un des plus beaux reliefs en bois conservés au musée, a pu être attribué par comparaison à l’un des nombreux ateliers travaillant à Bruxelles dans les années 1460-1480.

N° d’inventaire : A 478

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