Moyen Âge et Renaissance

Plaque-boucle de ceinture

VIIe siècle

La plaque-boucle de Lille est une plaque décorative munie d’une boucle et d’un ardillon (une partie mobile servant à bloquer la ceinture). De dimensions importantes, elle a pu être portée soit par un homme, soit par une femme. À l’origine, elle était montée sur une lanière de cuir, et était accompagnée d’une autre plaque qui lui faisait face (une contre-plaque). Une dorsale pouvait aussi agrémenter l’arrière de cette ceinture en kit !

Le décor de rubans entrelacés est réalisé en argent damasquiné. La damasquinure consiste à incruster au marteau des fils métalliques – argent, cuivre ou laiton – dans des sillons gravés sur une plaque de fer afin de créer des contrastes colorés. De manière plus générale, les objets d’orfèvrerie mérovingiens qui nous sont parvenus témoignent d’une recherche pour varier les techniques et les ornements, plus ou moins précieux en fonction du statut de leurs commanditaires. Ici, il s’agit clairement d’un commanditaire aisé !

La forme de trapèze et le décor d’entrelacs permettent de rapprocher cette œuvre, de provenance inconnue, de réalisations du nord de la France au VIIe siècle. Une œuvre mystérieuse et somptueuse à la fois !

N° d’inventaire : ANT 2097

Plaque-boucle de ceinture
Plaque-boucle de ceinture

La plaque-boucle de Lille est une plaque décorative munie d’une boucle et d’un ardillon (une partie mobile servant à bloquer la ceinture). De dimensions importantes, elle a pu être portée soit par un homme, soit par une femme. À l’origine, elle était montée sur une lanière de cuir, et était accompagnée d’une autre plaque qui lui faisait face (une contre-plaque). Une dorsale pouvait aussi agrémenter l’arrière de cette ceinture en kit !

Le décor de rubans entrelacés est réalisé en argent damasquiné. La damasquinure consiste à incruster au marteau des fils métalliques – argent, cuivre ou laiton – dans des sillons gravés sur une plaque de fer afin de créer des contrastes colorés. De manière plus générale, les objets d’orfèvrerie mérovingiens qui nous sont parvenus témoignent d’une recherche pour varier les techniques et les ornements, plus ou moins précieux en fonction du statut de leurs commanditaires. Ici, il s’agit clairement d’un commanditaire aisé !

La forme de trapèze et le décor d’entrelacs permettent de rapprocher cette œuvre, de provenance inconnue, de réalisations du nord de la France au VIIe siècle. Une œuvre mystérieuse et somptueuse à la fois !

N° d’inventaire : ANT 2097

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