Moyen Âge et Renaissance

Retable portatif : Déposition de croix

Début du XVIe siècle

Le retable de Lille est le fruit d’une commande spécifique. La scène centrale, la Déploration, c’est-à-dire la représentation de la Vierge contemplant le corps du Christ mort après la Crucifixion, est fréquente. En revanche, les figures des volets, sainte Véronique à gauche, et sainte Hélène ou sainte Élisabeth de Hongrie à droite, sont beaucoup plus originales : le commanditaire de l’œuvre a expressément demandé à ce qu’elles soient présentes ici !

Un autre indice en faveur d’une commande réside dans la composition de l’objet. Un retable se compose habituellement d’une structure (la caisse) dans laquelle les figures et les éléments décoratifs sculptés séparément sont installés. Ici, les personnages ont été taillés dans le même bloc que la caisse, ce qui demande bien plus de dextérité et de temps. De même, les volets, sculptés sur une face, sont plus coûteux à produire que des volets peints. Le propriétaire de l’objet était donc en capacité de s’offrir un objet de grande qualité. La technique originale de la sculpture a permis de rapprocher l’œuvre d’un groupe de retables produits dans les anciens Pays-Bas au début du XVIe siècle.

N° d’inventaire : A 267

Détail :

Les revers des volets sont peints en grisaille, c’est-à-dire en utilisant un dégradé de gris. On y découvre des figures de deux saintes martyres : sainte Barbe, qui tient une tour, et sainte Cécile, accompagnée d’un instrument de musique. Le personnage à genoux, en habit dominicain, est probablement le commanditaire de l’œuvre.

Retable portatif : Déposition de croix
Retable portatif : Déposition de croix

Le retable de Lille est le fruit d’une commande spécifique. La scène centrale, la Déploration, c’est-à-dire la représentation de la Vierge contemplant le corps du Christ mort après la Crucifixion, est fréquente. En revanche, les figures des volets, sainte Véronique à gauche, et sainte Hélène ou sainte Élisabeth de Hongrie à droite, sont beaucoup plus originales : le commanditaire de l’œuvre a expressément demandé à ce qu’elles soient présentes ici !

Un autre indice en faveur d’une commande réside dans la composition de l’objet. Un retable se compose habituellement d’une structure (la caisse) dans laquelle les figures et les éléments décoratifs sculptés séparément sont installés. Ici, les personnages ont été taillés dans le même bloc que la caisse, ce qui demande bien plus de dextérité et de temps. De même, les volets, sculptés sur une face, sont plus coûteux à produire que des volets peints. Le propriétaire de l’objet était donc en capacité de s’offrir un objet de grande qualité. La technique originale de la sculpture a permis de rapprocher l’œuvre d’un groupe de retables produits dans les anciens Pays-Bas au début du XVIe siècle.

N° d’inventaire : A 267

Détail :

Les revers des volets sont peints en grisaille, c’est-à-dire en utilisant un dégradé de gris. On y découvre des figures de deux saintes martyres : sainte Barbe, qui tient une tour, et sainte Cécile, accompagnée d’un instrument de musique. Le personnage à genoux, en habit dominicain, est probablement le commanditaire de l’œuvre.

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