Moyen Âge et Renaissance

Vieillard de l’Apocalypse

Vers 1100

Le personnage ne mesure que quelques centimètres de haut et pourtant l’artiste qui l’a réalisé a réussi à figurer les moindre de son visage et de son costume. C’est d’autant plus extraordinaire que cette œuvre a été taillée dans une dent de morse ! Si au Moyen-Âge, l’ivoire de morse est plus accessible que l’ivoire d’éléphant, il s’agit tout de même d’un matériau très onéreux. Par ailleurs, cet objet se distingue par la qualité de son décor incisé et rehaussé de polychromie. Cela signifie donc que le commanditaire de cette œuvre était fortuné !

Àl’origine, cet élément devait appartenir à un ensemble de vingt-quatre pièces, représentant les vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse. Trois autres vieillards comparables sont connus : un à la British Library de Londres et un au Metropolitan Museum de New York. Le quatrième vieillard, exposé au musée de l’hôtel Sandelin à Saint-Omer, nous a permis de connaître l’origine de cet ensemble. Il fut en effet retrouvé en 1837 lors de travaux effectués à Saint-Omer, à proximité de l’abbaye de Saint-Bertin. Cette dernière, l’une des plus puissantes abbayes du nord de la France, possédait un important trésor d’orfèvrerie, qui fut dispersé à la Révolution. Il est donc fort probable que ces ivoires soient en fait des éléments de décor d’une châsse ou d’un retable commandé pour Saint-Bertin, sans doute entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle !

N° d’inventaire : A 94

Détail :

Les revers des œuvres sont souvent très instructifs : ici est gravé à droite le nom du vieillard représenté : AFFELOK. On trouve aussi au revers une étiquette datée du XIXe siècle. Elle a été conservée car elle est utile pour comprendre l’histoire de l’objet : l’œuvre était alors rapprochée de l’art byzantin. Ce n’est en effet que dans les années 1920 que l’attribution du groupe des vieillards aux ateliers de Saint-Omer a été proposée.

Vieillard de l’Apocalypse
Vieillard de l’Apocalypse

Le personnage ne mesure que quelques centimètres de haut et pourtant l’artiste qui l’a réalisé a réussi à figurer les moindre de son visage et de son costume. C’est d’autant plus extraordinaire que cette œuvre a été taillée dans une dent de morse ! Si au Moyen-Âge, l’ivoire de morse est plus accessible que l’ivoire d’éléphant, il s’agit tout de même d’un matériau très onéreux. Par ailleurs, cet objet se distingue par la qualité de son décor incisé et rehaussé de polychromie. Cela signifie donc que le commanditaire de cette œuvre était fortuné !

Àl’origine, cet élément devait appartenir à un ensemble de vingt-quatre pièces, représentant les vingt-quatre vieillards de l’Apocalypse. Trois autres vieillards comparables sont connus : un à la British Library de Londres et un au Metropolitan Museum de New York. Le quatrième vieillard, exposé au musée de l’hôtel Sandelin à Saint-Omer, nous a permis de connaître l’origine de cet ensemble. Il fut en effet retrouvé en 1837 lors de travaux effectués à Saint-Omer, à proximité de l’abbaye de Saint-Bertin. Cette dernière, l’une des plus puissantes abbayes du nord de la France, possédait un important trésor d’orfèvrerie, qui fut dispersé à la Révolution. Il est donc fort probable que ces ivoires soient en fait des éléments de décor d’une châsse ou d’un retable commandé pour Saint-Bertin, sans doute entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle !

N° d’inventaire : A 94

Détail :

Les revers des œuvres sont souvent très instructifs : ici est gravé à droite le nom du vieillard représenté : AFFELOK. On trouve aussi au revers une étiquette datée du XIXe siècle. Elle a été conservée car elle est utile pour comprendre l’histoire de l’objet : l’œuvre était alors rapprochée de l’art byzantin. Ce n’est en effet que dans les années 1920 que l’attribution du groupe des vieillards aux ateliers de Saint-Omer a été proposée.

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Moyen Âge et Renaissance

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections