La Vierge Marie se tient au centre du tableau, assise sur un trône. Elle tient son fils Jésus-Christ sur ses genoux. Á leur droite, saint Jean-Baptiste est reconnaissable à la peau de bête qu’il porte. De l’autre côté, un homme plus mature, barbu, tient un livre et un objet qu’on identifie comme une clé. Il s’agit de saint Pierre.
On appelle ce type de représentation une « sainte conversation », puisque la Vierge assise sur un trône semble discuter avec les saints personnages présents autour d’elle.
Voyez-vous les autres personnages s’immiscent dans la composition ? Deux anges vêtus de bleu se trouvent de part et d’autre de la couronne de la Vierge. Leurs mains sont croisées sur le torse, en signe de respect. Tout au sommet, c’est même Dieu qui vient espionner la discussion ! Trois séraphins, dotés de quatre ailes rouges, ouvrent pour lui le ciel qui se détache en bleu sur le fond or du tableau.
Ce fond doré permet à l’artiste de faire comprendre que les personnages représentés n’appartiennent pas au monde terrestre et qu’ils vivent dans une dimension sacrée. Cette tradition est issue de l’art byzantin qui a influencé l’art italien pendant tout le Moyen Âge. L’art byzantinse caractérise par une certaine raideur dans la représentation des personnages. Cependant, Di Baldese intègre un élément nouveau dans sa composition. Au sol, sous le trône, un carrelage permet de donner une impression de profondeur. C’est ce qu’on appelle la perspective, une des grandes nouveautés de la période de la Renaissance.
(N° d’inventaire : P. 810)
Détail :
Sous le fond doré, on peut apercevoir une sous-couche rouge. C’est le bol d’Arménie, un mélange d’argile rouge et de blanc d’œuf, qui permet de coller les feuilles d’or au panneau de bois.
La Vierge Marie se tient au centre du tableau, assise sur un trône. Elle tient son fils Jésus-Christ sur ses genoux. Á leur droite, saint Jean-Baptiste est reconnaissable à la peau de bête qu’il porte. De l’autre côté, un homme plus mature, barbu, tient un livre et un objet qu’on identifie comme une clé. Il s’agit de saint Pierre.
On appelle ce type de représentation une « sainte conversation », puisque la Vierge assise sur un trône semble discuter avec les saints personnages présents autour d’elle.
Voyez-vous les autres personnages s’immiscent dans la composition ? Deux anges vêtus de bleu se trouvent de part et d’autre de la couronne de la Vierge. Leurs mains sont croisées sur le torse, en signe de respect. Tout au sommet, c’est même Dieu qui vient espionner la discussion ! Trois séraphins, dotés de quatre ailes rouges, ouvrent pour lui le ciel qui se détache en bleu sur le fond or du tableau.
Ce fond doré permet à l’artiste de faire comprendre que les personnages représentés n’appartiennent pas au monde terrestre et qu’ils vivent dans une dimension sacrée. Cette tradition est issue de l’art byzantin qui a influencé l’art italien pendant tout le Moyen Âge. L’art byzantinse caractérise par une certaine raideur dans la représentation des personnages. Cependant, Di Baldese intègre un élément nouveau dans sa composition. Au sol, sous le trône, un carrelage permet de donner une impression de profondeur. C’est ce qu’on appelle la perspective, une des grandes nouveautés de la période de la Renaissance.
(N° d’inventaire : P. 810)
Détail :
Sous le fond doré, on peut apercevoir une sous-couche rouge. C’est le bol d’Arménie, un mélange d’argile rouge et de blanc d’œuf, qui permet de coller les feuilles d’or au panneau de bois.