Moyen Âge et Renaissance

Vierge à l’Enfant

Troisième quart du XVe siècle

Cette œuvre a connu une histoire mouvementée !

Conçue pour être exposée à l’intérieur d’un édifice religieux, elle est d’abord retaillée dans sa partie inférieure, probablement pour être placée dans une niche. Entre le XVIe et le XIXe siècle, elle est l’objet de cinq repeints, des restaurations qui ont successivement recouvert la peinture d’origine et modifié profondément l’aspect de la sculpture. Enfin, vers le milieu du XIXe, elle est présentée dans la cour d’un hôtel particulier lillois, ce qui fut à l’origine du noircissement de sa surface avant son arrivée au musée…

Heureusement, la restauration de la statue entre 1994 et 1997 a été l’occasion d’ôter les couches colorées successives afin de redécouvrir la superbe polychromie originale de l’œuvre !

La Vierge, à la silhouette élancée et légèrement déhanchée, est vêtue de deux robes et d’un manteau doré aux plis amples qui soulignent sa majesté. Elle portait à l’origine une couronne, aujourd’hui disparue. Elle tient dans ses bras son fils Jésus-Christ, à demi-nu. Malgré les mutilations subies, cette figure témoigne de l’attention du sculpteur au rendu de l’anatomie. Le décor des vêtements et la finesse des traits du visage mettent en valeur la virtuosité du ciseau du sculpteur. L’exceptionnelle qualité de la Vierge à l’Enfant incite à penser qu’il s’agissait d’une commande très prestigieuse pour un édifice religieux de la région. Lequel ? Le mystère reste entier…

N° d’inventaire : A 1

Détail :

Chaque vêtement a fait l’objet d’un décor d’une grande préciosité. La robe de dessous, froncée en partie inférieure pour en suggérer la légèreté, est couverte d’or et de motifs floraux. La robe du dessus, au décor rouge et or, est bordée de fourrure d’hermine. Le manteau doré est enrichi d’une frise avec une inscription imitant un décor d’orfèvrerie.

Vierge à l’Enfant
Vierge à l’Enfant

Cette œuvre a connu une histoire mouvementée !

Conçue pour être exposée à l’intérieur d’un édifice religieux, elle est d’abord retaillée dans sa partie inférieure, probablement pour être placée dans une niche. Entre le XVIe et le XIXe siècle, elle est l’objet de cinq repeints, des restaurations qui ont successivement recouvert la peinture d’origine et modifié profondément l’aspect de la sculpture. Enfin, vers le milieu du XIXe, elle est présentée dans la cour d’un hôtel particulier lillois, ce qui fut à l’origine du noircissement de sa surface avant son arrivée au musée…

Heureusement, la restauration de la statue entre 1994 et 1997 a été l’occasion d’ôter les couches colorées successives afin de redécouvrir la superbe polychromie originale de l’œuvre !

La Vierge, à la silhouette élancée et légèrement déhanchée, est vêtue de deux robes et d’un manteau doré aux plis amples qui soulignent sa majesté. Elle portait à l’origine une couronne, aujourd’hui disparue. Elle tient dans ses bras son fils Jésus-Christ, à demi-nu. Malgré les mutilations subies, cette figure témoigne de l’attention du sculpteur au rendu de l’anatomie. Le décor des vêtements et la finesse des traits du visage mettent en valeur la virtuosité du ciseau du sculpteur. L’exceptionnelle qualité de la Vierge à l’Enfant incite à penser qu’il s’agissait d’une commande très prestigieuse pour un édifice religieux de la région. Lequel ? Le mystère reste entier…

N° d’inventaire : A 1

Détail :

Chaque vêtement a fait l’objet d’un décor d’une grande préciosité. La robe de dessous, froncée en partie inférieure pour en suggérer la légèreté, est couverte d’or et de motifs floraux. La robe du dessus, au décor rouge et or, est bordée de fourrure d’hermine. Le manteau doré est enrichi d’une frise avec une inscription imitant un décor d’orfèvrerie.

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