Cette image peinte de la Vierge allaitant l’Enfant est reprise d’une composition du grand peintre flamand Rogier van der Weyden (1400-1464). L’importance du culte rendu à la mère du Christ favorise la multiplication des images de la Vierge durant le dernier tiers du XVe siècle et le début du XVIe siècle. Il en existe des centaines d’exemples, parfois exécutés par des peintres reconnus, comme Dirk Bouts.
La version de Lille présente des particularités. Elle se distingue par son fond bleu, redécouvert à l’occasion de sa restauration, ainsi que par le coloris rose du manteau de la Vierge. Un détail surprenant car la Vierge porte habituellement un manteau bleu !
Plusieurs panneaux portant ce décor ont été regroupés sous le nom d’un même artiste, le Maître au Brocart d’or. Mais ce regroupement est abusif. En effet, ces panneaux présentent des différences de style assez importantes. En attendant de nouvelles découvertes, il est plus raisonnable de considérer que cette œuvre est une belle composition d’après van der Weyden. L’anonymat n’enlève rien à sa qualité !
N° d’inventaire : P 830
Détail 1 :
Avant la restauration de l’œuvre, le fond bleu était caché par une couche de peinture noire, le parapet (le petit mur) au premier plan avait été recouvert d’une teinte brune et le cadre était très encrassé. La zone de l’oreille était très usée, elle a été reprise de manière à rendre au visage son homogénéité.
Détail 2 :
Le décor de l’encadrement se compose de fraises et de fleurs peintes sur fond doré. Ces sont des violettes tricolores et des mourons, de petites fleurs poussant dans les champs. Ces motifs sont inspirés de décor de manuscrits régionaux de la fin du XVe siècle. Le décor végétal doré en partie haute est quant à lui dérivé d’un motif d’architecture.
Cette image peinte de la Vierge allaitant l’Enfant est reprise d’une composition du grand peintre flamand Rogier van der Weyden (1400-1464). L’importance du culte rendu à la mère du Christ favorise la multiplication des images de la Vierge durant le dernier tiers du XVe siècle et le début du XVIe siècle. Il en existe des centaines d’exemples, parfois exécutés par des peintres reconnus, comme Dirk Bouts.
La version de Lille présente des particularités. Elle se distingue par son fond bleu, redécouvert à l’occasion de sa restauration, ainsi que par le coloris rose du manteau de la Vierge. Un détail surprenant car la Vierge porte habituellement un manteau bleu !
Plusieurs panneaux portant ce décor ont été regroupés sous le nom d’un même artiste, le Maître au Brocart d’or. Mais ce regroupement est abusif. En effet, ces panneaux présentent des différences de style assez importantes. En attendant de nouvelles découvertes, il est plus raisonnable de considérer que cette œuvre est une belle composition d’après van der Weyden. L’anonymat n’enlève rien à sa qualité !
N° d’inventaire : P 830
Détail 1 :
Avant la restauration de l’œuvre, le fond bleu était caché par une couche de peinture noire, le parapet (le petit mur) au premier plan avait été recouvert d’une teinte brune et le cadre était très encrassé. La zone de l’oreille était très usée, elle a été reprise de manière à rendre au visage son homogénéité.
Détail 2 :
Le décor de l’encadrement se compose de fraises et de fleurs peintes sur fond doré. Ces sont des violettes tricolores et des mourons, de petites fleurs poussant dans les champs. Ces motifs sont inspirés de décor de manuscrits régionaux de la fin du XVe siècle. Le décor végétal doré en partie haute est quant à lui dérivé d’un motif d’architecture.