L’artiste choisit ici de montrer ses personnages dans un décor neutre : une niche architecturée, qui permet de donner l’illusion de la profondeur. Il diffère en cela d’autres artistes de l’époque, comme Bastiano Mainardi, qui figure à l’arrière-plan de sa Vierge à l’Eglantine un paysage.
La technique lisse, sans aspérité, montre la grande habileté du peintre, qui traduit avec élégance les gestes des personnages, notamment de leurs mains délicates.
La Vierge porte son fils dans ses bras. Tous deux sont auréolés, en signe de sainteté. Elle porte une robe rouge et par-dessus un manteau bleu foncé. Jésus est enroulé dans une étoffe avec laquelle il joue. Son pied repose sur la balustrade devant eux. Il regarde le spectateur droit dans les yeux et esquisse même un petit sourire. Un enfant vif et souriant, un enfant normal en somme.
Mais normal il ne l’est pas, et Marie le sait. Elle ne sourit pas. Elle le regarde avec un air grave, presque absent comme si elle pressentait les tourments à venir pour son fils. Cette Madone, ou Vierge à l’Enfant, annonce les représentations de Marie portant le corps mort de son fils, qu’on appelle aussi Pietà.
N° d’inventaire : P. 785
Détail :
Le cadre de l’œuvre porte en partie inférieure une inscription en latin : Recordare virgo mater, soit « souviens-toi de la mère vierge ». C’est un message à destination du spectateur, qui l’invite à s’inspirer de la piété de Marie.
L’artiste choisit ici de montrer ses personnages dans un décor neutre : une niche architecturée, qui permet de donner l’illusion de la profondeur. Il diffère en cela d’autres artistes de l’époque, comme Bastiano Mainardi, qui figure à l’arrière-plan de sa Vierge à l’Eglantine un paysage.
La technique lisse, sans aspérité, montre la grande habileté du peintre, qui traduit avec élégance les gestes des personnages, notamment de leurs mains délicates.
La Vierge porte son fils dans ses bras. Tous deux sont auréolés, en signe de sainteté. Elle porte une robe rouge et par-dessus un manteau bleu foncé. Jésus est enroulé dans une étoffe avec laquelle il joue. Son pied repose sur la balustrade devant eux. Il regarde le spectateur droit dans les yeux et esquisse même un petit sourire. Un enfant vif et souriant, un enfant normal en somme.
Mais normal il ne l’est pas, et Marie le sait. Elle ne sourit pas. Elle le regarde avec un air grave, presque absent comme si elle pressentait les tourments à venir pour son fils. Cette Madone, ou Vierge à l’Enfant, annonce les représentations de Marie portant le corps mort de son fils, qu’on appelle aussi Pietà.
N° d’inventaire : P. 785
Détail :
Le cadre de l’œuvre porte en partie inférieure une inscription en latin : Recordare virgo mater, soit « souviens-toi de la mère vierge ». C’est un message à destination du spectateur, qui l’invite à s’inspirer de la piété de Marie.