À la manière des paysages hollandais, le ciel immense occupe les deux tiers du tableau. Une plaine légèrement vallonnée est plongée dans une semi pénombre. Elle s’étale jusqu’à l’horizon.
Le principal sujet du tableau reste le jeu de la lumière, qui traverse le ciel chargé de nuages poussés par le vent. Cette lumière réchauffe au passage les teintes de gris ! De bleus ! De blancs ! Et éclabousse un champ de blé !
Ce coup de soleil frappe également le sentier, route sinueuse qu’empruntent un cavalier vêtu d’une cape rouge, accompagné par son chien. La couleur rouge de la cape nous frappe puisqu’elle est la seule couleur vive du tableau. Au loin se détachent les silhouettes sombres d’un homme et d’un enfant.
Cet éclairage soudain, presque brutal, sur le champ crée un effet d’instantané. Les variations subtiles des effets lumineux sur la nature aux couleurs d’automne et cette lumière dorée annonçant la fin de la journée se mêlent pour traduire une certaine nostalgie. Sentiment qui est renforcé par la présence des personnages, vus de dos qui s’éloignent en remontant le chemin.
N° d’inventaire : P.224
Détail 1 :
Coup de soleil, Jacob van Ruisdael, Paris, musée du Louvre
Détail 2 :
Cet artiste aborde le même sujet que son contemporain de Jacob van Ruisdael. La représentation est ici presque naïve. La culture du blé, abandonnée en Hollande depuis plusieurs décennies, réapparaît avec la prospérité économique au milieu du siècle. (Les champs de blé, Guillam Dubois, Lille, Palais des Beaux-Arts).
À la manière des paysages hollandais, le ciel immense occupe les deux tiers du tableau. Une plaine légèrement vallonnée est plongée dans une semi pénombre. Elle s’étale jusqu’à l’horizon.
Le principal sujet du tableau reste le jeu de la lumière, qui traverse le ciel chargé de nuages poussés par le vent. Cette lumière réchauffe au passage les teintes de gris ! De bleus ! De blancs ! Et éclabousse un champ de blé !
Ce coup de soleil frappe également le sentier, route sinueuse qu’empruntent un cavalier vêtu d’une cape rouge, accompagné par son chien. La couleur rouge de la cape nous frappe puisqu’elle est la seule couleur vive du tableau. Au loin se détachent les silhouettes sombres d’un homme et d’un enfant.
Cet éclairage soudain, presque brutal, sur le champ crée un effet d’instantané. Les variations subtiles des effets lumineux sur la nature aux couleurs d’automne et cette lumière dorée annonçant la fin de la journée se mêlent pour traduire une certaine nostalgie. Sentiment qui est renforcé par la présence des personnages, vus de dos qui s’éloignent en remontant le chemin.
N° d’inventaire : P.224
Détail 1 :
Coup de soleil, Jacob van Ruisdael, Paris, musée du Louvre
Détail 2 :
Cet artiste aborde le même sujet que son contemporain de Jacob van Ruisdael. La représentation est ici presque naïve. La culture du blé, abandonnée en Hollande depuis plusieurs décennies, réapparaît avec la prospérité économique au milieu du siècle. (Les champs de blé, Guillam Dubois, Lille, Palais des Beaux-Arts).