Le cadrage est suffisamment large pour laisser apparaître le buste entier, et même le début de la hanche. Le soin apporté au paysage et au groupe, en arrière-plan, un joueur de guitare et deux autres jeunes femmes, nous laisse penser que l’artiste a voulu saisir l’instant sans sa globalité, la figure principale, anonyme, servant de prétexte.
Représentée tête nue, le décolleté largement dégagé, dans un vêtement simple et surtout dans une attitude désinvolte, presque familière, la jeune femme est surprise dans sa rêverie. Rien ne laisse deviner qu’elle pose pour la peintre. C’est pourtant un modèle professionnel.
Le traitement de la figure est particulièrement original pour l’époque. Le peintre détourne les codes du portrait classique et opte pour une composition et une exécution plus audacieuses. La touche est large, l’éclairage franc. Une note de poésie vient ponctuer l’ensemble, apportée par les fleurs délicates tout juste cueillies.
Cette peinture, signée et datée, se décline en gravure. Elle comptait pour l’artiste. Peut-être évoque-t-elle d’agréables souvenirs d’Italie, que Paul Ponce Robert avait quittée… à regret ? l’année précédente…
N° d’inventaire : P. 347
Le cadrage est suffisamment large pour laisser apparaître le buste entier, et même le début de la hanche. Le soin apporté au paysage et au groupe, en arrière-plan, un joueur de guitare et deux autres jeunes femmes, nous laisse penser que l’artiste a voulu saisir l’instant sans sa globalité, la figure principale, anonyme, servant de prétexte.
Représentée tête nue, le décolleté largement dégagé, dans un vêtement simple et surtout dans une attitude désinvolte, presque familière, la jeune femme est surprise dans sa rêverie. Rien ne laisse deviner qu’elle pose pour la peintre. C’est pourtant un modèle professionnel.
Le traitement de la figure est particulièrement original pour l’époque. Le peintre détourne les codes du portrait classique et opte pour une composition et une exécution plus audacieuses. La touche est large, l’éclairage franc. Une note de poésie vient ponctuer l’ensemble, apportée par les fleurs délicates tout juste cueillies.
Cette peinture, signée et datée, se décline en gravure. Elle comptait pour l’artiste. Peut-être évoque-t-elle d’agréables souvenirs d’Italie, que Paul Ponce Robert avait quittée… à regret ? l’année précédente…
N° d’inventaire : P. 347