Peintures XVIe - XXIe siècles

Judith

Lambert Sustris
Vers 1550 - 1553

La ville de Béthulie, où vit Judith, est assiégée par les troupes assyriennes, avec à leur tête le général Holopherme. La population, constituée de Juifs, est à bout, affamée, prête à se rendre. Mais Judith, jeune et belle veuve, décide d’agir afin de sauver les siens.

Parée de ses plus beaux atours, elle séduit le général, se fait inviter sous sa tente, et lui fait boire du vin. Étourdi par la boisson, Holopherme s’endort et Judith en profite pour le décapiter !

 

Lambert Sustris choisit de montrer l’instant qui succède au meurtre. Judith, levant les yeux au ciel, empoigne la tête du général pour la mettre dans un sac que lui présente sa servante. À l’arrière-plan, on aperçoit le camp des soldats assyriens.

 

Tout dans cette histoire est affaire de contraste. Si pour les Juifs de Béthulie, Judith est perçue comme une héroïne, une libératrice, pour d’autres, elle n’est qu’une meurtrière sordide. Sustris parvient à marquer ce contraste en présentant une Judith somptueuse, au visage doux et innocent, mais qui tient de sa main la tête de l’homme qu’elle a assassiné.  

 

N° d’inventaire : P. 261

Judith
Judith

La ville de Béthulie, où vit Judith, est assiégée par les troupes assyriennes, avec à leur tête le général Holopherme. La population, constituée de Juifs, est à bout, affamée, prête à se rendre. Mais Judith, jeune et belle veuve, décide d’agir afin de sauver les siens.

Parée de ses plus beaux atours, elle séduit le général, se fait inviter sous sa tente, et lui fait boire du vin. Étourdi par la boisson, Holopherme s’endort et Judith en profite pour le décapiter !

 

Lambert Sustris choisit de montrer l’instant qui succède au meurtre. Judith, levant les yeux au ciel, empoigne la tête du général pour la mettre dans un sac que lui présente sa servante. À l’arrière-plan, on aperçoit le camp des soldats assyriens.

 

Tout dans cette histoire est affaire de contraste. Si pour les Juifs de Béthulie, Judith est perçue comme une héroïne, une libératrice, pour d’autres, elle n’est qu’une meurtrière sordide. Sustris parvient à marquer ce contraste en présentant une Judith somptueuse, au visage doux et innocent, mais qui tient de sa main la tête de l’homme qu’elle a assassiné.  

 

N° d’inventaire : P. 261

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