Peintures XVIe - XXIe siècles

L'Assassiné, souvenir de la campagne romaine

Carolus-Duran
1865

1862. Le jeune Charles Durand gagne le prix Wicar, un concours initié par le peintre lillois Jean-Baptiste Wicar (1762-1834). Celui-ci avait offert à sa mort sa collection ainsi que son atelier romain à la ville de Lille. Le gagnant de son concours recevait le droit d’occuper l’atelier pendant une durée de quatre ans. En contrepartie, l’artiste devait consacrer la 4e année de sa résidence à la réalisation d’un tableau.

Abandonnant son patronyme, trop banal, Carolus Duran s’attèle à la tâche ! Il s’inspire pour son œuvre de fin d’études d’un fait divers auquel il a assisté alors qu’il se promenait dans la campagne autour de Rome.

Dans un petit village rural, un groupe de moines en capuchon noir rapportent le corps d’un jeune homme. Il a sans doute été assassiné. Tous se pressent autour de lui. Sa fiancée se jette sur le brancard. Sa mère s’évanouit.

Carolus choisit de représenter la scène sur une toile de très grand format (2m80 x 4m20). Il s’inspire en cela de l’artiste Gustave Courbet, dont il a pu voir dans sa jeunesse "l’Après-dînée à Ornans" au Palais des Beaux-Arts de Lille. Et comme Courbet, ces grandes dimensions lui vaudront quelques critiques ! Au XIXe siècle en effet, on avait coutume de représenter les scènes anecdotiques sur de petites toiles, les grands formats étant réservés à la Grande Histoire !

N° d’inventaire : P. 582

Détail : 

Peintre touche à tout, Carolus-Duran a réalisé des paysages, comme "Bord de mer à marée basse à Audresselles", mais surtout des portraits, comme le "Portrait de femme rousse"

L'Assassiné, souvenir de la campagne romaine
L'Assassiné, souvenir de la campagne romaine

1862. Le jeune Charles Durand gagne le prix Wicar, un concours initié par le peintre lillois Jean-Baptiste Wicar (1762-1834). Celui-ci avait offert à sa mort sa collection ainsi que son atelier romain à la ville de Lille. Le gagnant de son concours recevait le droit d’occuper l’atelier pendant une durée de quatre ans. En contrepartie, l’artiste devait consacrer la 4e année de sa résidence à la réalisation d’un tableau.

Abandonnant son patronyme, trop banal, Carolus Duran s’attèle à la tâche ! Il s’inspire pour son œuvre de fin d’études d’un fait divers auquel il a assisté alors qu’il se promenait dans la campagne autour de Rome.

Dans un petit village rural, un groupe de moines en capuchon noir rapportent le corps d’un jeune homme. Il a sans doute été assassiné. Tous se pressent autour de lui. Sa fiancée se jette sur le brancard. Sa mère s’évanouit.

Carolus choisit de représenter la scène sur une toile de très grand format (2m80 x 4m20). Il s’inspire en cela de l’artiste Gustave Courbet, dont il a pu voir dans sa jeunesse "l’Après-dînée à Ornans" au Palais des Beaux-Arts de Lille. Et comme Courbet, ces grandes dimensions lui vaudront quelques critiques ! Au XIXe siècle en effet, on avait coutume de représenter les scènes anecdotiques sur de petites toiles, les grands formats étant réservés à la Grande Histoire !

N° d’inventaire : P. 582

Détail : 

Peintre touche à tout, Carolus-Duran a réalisé des paysages, comme "Bord de mer à marée basse à Audresselles", mais surtout des portraits, comme le "Portrait de femme rousse"

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