Peintures XVIe - XXIe siècles

La Mise au tombeau

Jan Pietersz Lastman
1612

L’histoire de l’arrivée de cette œuvre au musée est rocambolesque. Alors qu’il hérite du tableau suite à la mort d’un cousin curé, un habitant de l’Avesnois demande l’avis du conservateur du Palais des Beaux-Arts, Pierre Maurois. Il lui demande si l’œuvre a de la valeur. Celui-ci observe le tableau et – bien que très abîmé – il reconnait la signature de Jan Pietersz Lastman, le maître de Rembrandt !

Le tableau montre une Mise au tombeau. C’est une scène qui intervient dans la Bible après la mort de Jésus-Christ sur la croix. Ses proches, parmi lesquels la Vierge Marie et ses premiers disciples Marie-Madeleine et saint Jean, se regroupent autour de lui pour le placer dans une tombe. L’homme richement vêtu et coiffé d’un turban est Joseph d’Arimathie. Celui qui tient les pieds de Jésus est Nicodème. Ils sont eux aussi deux des premiers partisans du Christ.

La particularité de cette œuvre est qu’elle présente deux fois les personnages de la Vierge et de Marie-Madeleine, au premier et au second plan. C’est un procédé hérité du Moyen Age, qui consiste à faire apparaître sur une même œuvre deux moments différents.

L’œuvre est d’une grande qualité, c’est pourquoi le successeur de Pierre Maurois, Albert Châtelet, s’empressera d’acheter l’œuvre. Il déboursera la somme de 9500 francs, soit un peu moins de 400 euros. Une excellente affaire !

N° d’inventaire : P. 1819

Détail 1 :

Au premier plan, saint Jean regarde les instruments de la Passion, posés au sol : la couronne d’épines, les clous et l’éponge, qui forment une nature morte.

Détail 2 :

On retrouve le faste des étoffes dans la représentation des étoffes dans l’"Hippocrate et Démocrite", lui aussi réalisé par Lastman, et conservé au Palais des Beaux-Arts.

La mise au tombeau, Pieter Lastman
La Mise au tombeau

L’histoire de l’arrivée de cette œuvre au musée est rocambolesque. Alors qu’il hérite du tableau suite à la mort d’un cousin curé, un habitant de l’Avesnois demande l’avis du conservateur du Palais des Beaux-Arts, Pierre Maurois. Il lui demande si l’œuvre a de la valeur. Celui-ci observe le tableau et – bien que très abîmé – il reconnait la signature de Jan Pietersz Lastman, le maître de Rembrandt !

Le tableau montre une Mise au tombeau. C’est une scène qui intervient dans la Bible après la mort de Jésus-Christ sur la croix. Ses proches, parmi lesquels la Vierge Marie et ses premiers disciples Marie-Madeleine et saint Jean, se regroupent autour de lui pour le placer dans une tombe. L’homme richement vêtu et coiffé d’un turban est Joseph d’Arimathie. Celui qui tient les pieds de Jésus est Nicodème. Ils sont eux aussi deux des premiers partisans du Christ.

La particularité de cette œuvre est qu’elle présente deux fois les personnages de la Vierge et de Marie-Madeleine, au premier et au second plan. C’est un procédé hérité du Moyen Age, qui consiste à faire apparaître sur une même œuvre deux moments différents.

L’œuvre est d’une grande qualité, c’est pourquoi le successeur de Pierre Maurois, Albert Châtelet, s’empressera d’acheter l’œuvre. Il déboursera la somme de 9500 francs, soit un peu moins de 400 euros. Une excellente affaire !

N° d’inventaire : P. 1819

Détail 1 :

Au premier plan, saint Jean regarde les instruments de la Passion, posés au sol : la couronne d’épines, les clous et l’éponge, qui forment une nature morte.

Détail 2 :

On retrouve le faste des étoffes dans la représentation des étoffes dans l’"Hippocrate et Démocrite", lui aussi réalisé par Lastman, et conservé au Palais des Beaux-Arts.

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