Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Dépècement du porc

Isaac van Ostade
1645

L’une des œuvres les plus fortes du célèbre Rembrandt van Rijn s’intitule « Le Bœuf écorché ». Elle est conservée au musée du Louvre. Issac van Ostade, contemporain et compatriote de Rembrandt a repris ce thème, remplaçant le bœuf par un porc.

Celui-ci est accroché à une échelle, le ventre ouvert, il a déjà été vidé. Un homme et une femme s’affairent autour de la carcasse. À leurs côtés, quatre enfants jouent à un jeu étrange ; l’un d’eux est en train de s’amuser à souffler dans la vessie du porc !

 

Ce détail est en fait le point central du tableau. En effet, à cette époque, une maxime populaire disait : « le monde que l’on aperçoit est une vessie pleine de vent et rien d’autre ». Cela signifie que le monde, et par extension la vie humaine, ne sont que peu de chose. C’est ce que l’on appelle une vanité, une image qui rappelle au spectateur la fragilité de la vie.

 

L’esprit intimiste de la scène, accentué par des tonalités chaudes, tend à faire oublier le sujet dramatique du tableau. Ces tons bruns dorés étaient ceux utilisés par Rembrandt.  

 

N° d’inventaire : P. 277

Van Ostade.jpg
Le Dépècement du porc

L’une des œuvres les plus fortes du célèbre Rembrandt van Rijn s’intitule « Le Bœuf écorché ». Elle est conservée au musée du Louvre. Issac van Ostade, contemporain et compatriote de Rembrandt a repris ce thème, remplaçant le bœuf par un porc.

Celui-ci est accroché à une échelle, le ventre ouvert, il a déjà été vidé. Un homme et une femme s’affairent autour de la carcasse. À leurs côtés, quatre enfants jouent à un jeu étrange ; l’un d’eux est en train de s’amuser à souffler dans la vessie du porc !

 

Ce détail est en fait le point central du tableau. En effet, à cette époque, une maxime populaire disait : « le monde que l’on aperçoit est une vessie pleine de vent et rien d’autre ». Cela signifie que le monde, et par extension la vie humaine, ne sont que peu de chose. C’est ce que l’on appelle une vanité, une image qui rappelle au spectateur la fragilité de la vie.

 

L’esprit intimiste de la scène, accentué par des tonalités chaudes, tend à faire oublier le sujet dramatique du tableau. Ces tons bruns dorés étaient ceux utilisés par Rembrandt.  

 

N° d’inventaire : P. 277

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