David, un jeune berger, se déclare envoyé de Dieu pour combattre le géant Goliath, héros des Philistins. Il le blesse au front avec sa fronde et lorsque ce dernier tombe à terre, David s’empare de son épée et lui tranche la tête.
Représenté ici triomphant, il brandit la tête du géant, tel un trophée ! David est acclamé par la foule en liesse. Le roi d’Israël, Saül, regarde la scène de son char. La composition est grandiose.
L’histoire se raconte sous la forme d’une frise. Le ciel aux superbes dégradés de bleu occupe presque la moitié du tableau, plus d’une centaine de personnages s’y déplacent. On retrouve dans les personnages des figures prises dans des œuvres antérieures du peintre ou empruntées à d’autres artistes (Jouvenet, Poussin). Le personnage de Saül évoque le Brutus de Jacques-Louis David (musée du Louvre, Paris). La femme qui danse en jouant du tambourin s’apparente à la Flore de l’Empire de Flore de Nicolas Poussin (musée de Dresde), le soldat buvant au premier plan rappelle le berger agenouillé des Bergers d’Arcadie également de Poussin (Musée du Louvre, Paris).
Son art est classique. On retrouve dans les tons nacrés de blanc, de bleu et de rose ainsi que dans les couleurs éclatantes des drapés, l’exceptionnelle palette des tableaux du 18e siècle.
N° d’inventaire : P.999
David, un jeune berger, se déclare envoyé de Dieu pour combattre le géant Goliath, héros des Philistins. Il le blesse au front avec sa fronde et lorsque ce dernier tombe à terre, David s’empare de son épée et lui tranche la tête.
Représenté ici triomphant, il brandit la tête du géant, tel un trophée ! David est acclamé par la foule en liesse. Le roi d’Israël, Saül, regarde la scène de son char. La composition est grandiose.
L’histoire se raconte sous la forme d’une frise. Le ciel aux superbes dégradés de bleu occupe presque la moitié du tableau, plus d’une centaine de personnages s’y déplacent. On retrouve dans les personnages des figures prises dans des œuvres antérieures du peintre ou empruntées à d’autres artistes (Jouvenet, Poussin). Le personnage de Saül évoque le Brutus de Jacques-Louis David (musée du Louvre, Paris). La femme qui danse en jouant du tambourin s’apparente à la Flore de l’Empire de Flore de Nicolas Poussin (musée de Dresde), le soldat buvant au premier plan rappelle le berger agenouillé des Bergers d’Arcadie également de Poussin (Musée du Louvre, Paris).
Son art est classique. On retrouve dans les tons nacrés de blanc, de bleu et de rose ainsi que dans les couleurs éclatantes des drapés, l’exceptionnelle palette des tableaux du 18e siècle.
N° d’inventaire : P.999