Silène est un personnage issu de la mythologie grecque. Il gravite dans l’entourage du dieu Dionysos, qu’il a élevé et dont il a été le précepteur. Comme lui, il est associé au vin et à l’ivresse et on le représente comme un homme joyeux, au ventre bedonnant. Il est ici au centre de la composition.
Nu, à l’exception de feuilles de vigne arrangées autour de sa taille, il est assis sur un âne. À côté de lui un satyre, reconnaissable à ses pattes de bouc, supporte la jarre à laquelle Silène tente de boire. Une foule de personnages l’entoure : enfants, satyres, ainsi qu’une femme, que l’on appelle une ménade. À l’arrière-plan, on remarque même deux autres satyres, cachés dans l’ombre. L’un d’eux s’accroche aux branches de l’arbre, tandis que l’autre presse les grappes de raisin offertes et en boit directement le jus !
Alors qu’une scène de beuverie pourrait sembler pitoyable, Gerrit van Honthorst parvient à en faire un moment joyeux. Les couleurs vives des vêtements, le rouge qui monte aux joues et aux nez des personnages, leur allure insouciante rendent la scène joviale et aimable. Dans l’angle inférieur droit, deux enfants souriants – et même leur bouc ! – regardent le spectateur, comme pour l’inviter à participer à la fête. Avec modération, évidemment...
N° d’inventaire : Inv. P.290
Détail :
Les jeux d’ombre et de lumière, très nets dans ce tableau ont été inspirés au peintre après un séjour en Italie, où il rencontra Le Caravage, maître du clair-obscur.
Silène est un personnage issu de la mythologie grecque. Il gravite dans l’entourage du dieu Dionysos, qu’il a élevé et dont il a été le précepteur. Comme lui, il est associé au vin et à l’ivresse et on le représente comme un homme joyeux, au ventre bedonnant. Il est ici au centre de la composition.
Nu, à l’exception de feuilles de vigne arrangées autour de sa taille, il est assis sur un âne. À côté de lui un satyre, reconnaissable à ses pattes de bouc, supporte la jarre à laquelle Silène tente de boire. Une foule de personnages l’entoure : enfants, satyres, ainsi qu’une femme, que l’on appelle une ménade. À l’arrière-plan, on remarque même deux autres satyres, cachés dans l’ombre. L’un d’eux s’accroche aux branches de l’arbre, tandis que l’autre presse les grappes de raisin offertes et en boit directement le jus !
Alors qu’une scène de beuverie pourrait sembler pitoyable, Gerrit van Honthorst parvient à en faire un moment joyeux. Les couleurs vives des vêtements, le rouge qui monte aux joues et aux nez des personnages, leur allure insouciante rendent la scène joviale et aimable. Dans l’angle inférieur droit, deux enfants souriants – et même leur bouc ! – regardent le spectateur, comme pour l’inviter à participer à la fête. Avec modération, évidemment...
N° d’inventaire : Inv. P.290
Détail :
Les jeux d’ombre et de lumière, très nets dans ce tableau ont été inspirés au peintre après un séjour en Italie, où il rencontra Le Caravage, maître du clair-obscur.