Peintures XVIe - XXIe siècles

Port-Marly, gelée blanche

Alfred Sisley
1872

L’hiver et son climat aura souvent inspiré la génération des Impressionnistes. Cette saison offre d’innombrables variations plastiques qui deviendront, comme c’est le cas ici, le sujet même des peintres. Au premier plan de cette toile, la neige, qui s’est délicatement posée à la surface du sol. Elle n’a pas été foulée par le pas de l’homme. L’eau de la Seine est figée dans un grand miroir qui reflète les lueurs pastel du ciel. La colline du fond semble s’effacer dans une masse violacée derrière le rempart d’arbres orangés qui borde le cours d’eau. L’atmosphère est paisible, comme ouatée.

Amoureux des rives de la Seine, le plus français des peintres anglais arpente Argenteuil, Bougival, ou ici Port-Marly pour en faire la géographie picturale. Ce qui intéresse Sisley, c’est moins de peindre la réalité avec exactitude que de rendre compte d’une sensation éprouvée. Fidèle au principe fondateur de l’impressionnisme qui veut que les artistes peignent « sur le motif », c’est-à-dire en plein air et non en atelier, Sisley s’intéresse ici aux variations climatiques et aux effets de lumière et de couleurs que cela produit sur le paysage qu’il observe.

Cette année-là, en 1872, le célèbre marchand d’art Durand-Ruel achète à Sisley ses premières toiles. La première exposition Impressionniste aura lieu deux ans plus tard en 1874. Sisley y expose six paysages.

N° d’inventaire P 1736

Détail :

Ombres bleutées, lueurs rose-orangé, la palette utilisée pour peindre ce paysage d’hiver délicat évoque le célèbre tableau de Monet "Impression soleil levant" (musée Marmottan, Paris), peint la même année.

Port-Marly, gelée blanche
Port-Marly, gelée blanche

L’hiver et son climat aura souvent inspiré la génération des Impressionnistes. Cette saison offre d’innombrables variations plastiques qui deviendront, comme c’est le cas ici, le sujet même des peintres. Au premier plan de cette toile, la neige, qui s’est délicatement posée à la surface du sol. Elle n’a pas été foulée par le pas de l’homme. L’eau de la Seine est figée dans un grand miroir qui reflète les lueurs pastel du ciel. La colline du fond semble s’effacer dans une masse violacée derrière le rempart d’arbres orangés qui borde le cours d’eau. L’atmosphère est paisible, comme ouatée.

Amoureux des rives de la Seine, le plus français des peintres anglais arpente Argenteuil, Bougival, ou ici Port-Marly pour en faire la géographie picturale. Ce qui intéresse Sisley, c’est moins de peindre la réalité avec exactitude que de rendre compte d’une sensation éprouvée. Fidèle au principe fondateur de l’impressionnisme qui veut que les artistes peignent « sur le motif », c’est-à-dire en plein air et non en atelier, Sisley s’intéresse ici aux variations climatiques et aux effets de lumière et de couleurs que cela produit sur le paysage qu’il observe.

Cette année-là, en 1872, le célèbre marchand d’art Durand-Ruel achète à Sisley ses premières toiles. La première exposition Impressionniste aura lieu deux ans plus tard en 1874. Sisley y expose six paysages.

N° d’inventaire P 1736

Détail :

Ombres bleutées, lueurs rose-orangé, la palette utilisée pour peindre ce paysage d’hiver délicat évoque le célèbre tableau de Monet "Impression soleil levant" (musée Marmottan, Paris), peint la même année.

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