Cette œuvre est une réplique partielle d’un original conservé à Bordeaux qui représente la reine de la tête aux pieds. Comme le tableau de Lille, il provient de la collection personnelle de Louis XIV. Malheureusement pour la version lilloise, elle fut amputée afin d’être placée au dessus de la porte de la Chambre du Roi à Versailles.
Cependant on voit encore Marie de Médicis trôner avec dignité. Elle porte une robe de soie noire ornée d’une collerette blanche. Sa couronne est posée sur la table à côté d’elle. Des fleurs de lys ornent le tapis et le rideau derrière elle. Marie a tout l’air d’une reine, mais ce n’est qu’une illusion…
En effet, depuis le 10 novembre 1630, Marie de Médicis vit en exil. Lors de cette « Journée des Dupes », elle avait exigé de son fils, le roi Louis XIII, la destitution du cardinal Richelieu, qu’elle jugeait trop influent. Contre toute attente, le roi favorisa le ministre au détriment de sa mère. Il prononça alors cette phrase terrible pour Marie : « Je suis plus attaché à mon État qu’à ma mère » !
Devenue indésirable, Marie fut envoyée en résidence surveillée à Compiègne. Quelques mois plus tard, elle décida de fuir vers les Pays-Bas espagnols. Mauvaise décision, car passée en territoire ennemi, elle perdait alors son statut de reine et les revenus qui allaient avec !
Van Dyck présente une reine fière malgré l’adversité, qui à cette époque erre de cour en cour, privée d’alliés et d’argent. Les seuls soutiens inflexibles de Marie de Médicis sont en fait les artistes qu’elle avait favorisé quand elle était reine de France ; Van Dyck bien sûr, mais aussi Rubens, qui l’accueillera dans sa maison de Cologne et où elle décèdera en 1642.
N° d’inventaire : P. 58
Détail : La reine pose devant la ville d’Anvers, où elle a séjourné à la fin de l’année 1631. On reconnait derrière elle le château du Steen et la tour de la cathédrale.
Cette œuvre est une réplique partielle d’un original conservé à Bordeaux qui représente la reine de la tête aux pieds. Comme le tableau de Lille, il provient de la collection personnelle de Louis XIV. Malheureusement pour la version lilloise, elle fut amputée afin d’être placée au dessus de la porte de la Chambre du Roi à Versailles.
Cependant on voit encore Marie de Médicis trôner avec dignité. Elle porte une robe de soie noire ornée d’une collerette blanche. Sa couronne est posée sur la table à côté d’elle. Des fleurs de lys ornent le tapis et le rideau derrière elle. Marie a tout l’air d’une reine, mais ce n’est qu’une illusion…
En effet, depuis le 10 novembre 1630, Marie de Médicis vit en exil. Lors de cette « Journée des Dupes », elle avait exigé de son fils, le roi Louis XIII, la destitution du cardinal Richelieu, qu’elle jugeait trop influent. Contre toute attente, le roi favorisa le ministre au détriment de sa mère. Il prononça alors cette phrase terrible pour Marie : « Je suis plus attaché à mon État qu’à ma mère » !
Devenue indésirable, Marie fut envoyée en résidence surveillée à Compiègne. Quelques mois plus tard, elle décida de fuir vers les Pays-Bas espagnols. Mauvaise décision, car passée en territoire ennemi, elle perdait alors son statut de reine et les revenus qui allaient avec !
Van Dyck présente une reine fière malgré l’adversité, qui à cette époque erre de cour en cour, privée d’alliés et d’argent. Les seuls soutiens inflexibles de Marie de Médicis sont en fait les artistes qu’elle avait favorisé quand elle était reine de France ; Van Dyck bien sûr, mais aussi Rubens, qui l’accueillera dans sa maison de Cologne et où elle décèdera en 1642.
N° d’inventaire : P. 58
Détail : La reine pose devant la ville d’Anvers, où elle a séjourné à la fin de l’année 1631. On reconnait derrière elle le château du Steen et la tour de la cathédrale.