Peintures XVIe - XXIe siècles

Saint Jérôme

José de Ribera
1643

Jérôme est l’un des quatre grands Docteurs de l’Église avec Augustin, Ambroise et Grégoire le Grand. Après avoir étudié le grec et le latin, il se retire dans le désert pour faire pénitence. A son retour, il est chargé de traduire la Bible en latin appelée la Vulgate.

Il est souvent représenté en ermite à demi nu portant la barbe. La légende le dote aussi du manteau rouge et du chapeau de cardinal, qu’il n’a pourtant jamais été. Le lion, le crâne et le livre sont d’autres attributs liés à certains épisodes de son histoire.

Les saints ermites constituent un sujet de prédilection dans la peinture de José de Ribera. Saint Jérôme y est représenté une quarantaine de fois ! Dans cette version de la maturité de l’artiste, la figure est traitée en buste dans un cadrage resserré et un format restreint. Le saint est concentré sur le crâne, unique objet de méditation. Le saint est représenté sans aucun des autres attributs de sa traditionnelle panoplie. Réduite à sa plus simple expression, sa représentation traduit l’homme face à sa destinée. La simple évocation du culte de la pénitence est ici transcendée !

Ce dépouillement est traité dans un style naturaliste : la peinture de Ribera fait ressentir physiquement la réalité de la matière et l’éclairage contrasté apporte à la scène une dimension de gravité.

N° d’inventaire : Inv. P 42

Détail 1 : On peut observer la signature de l’artiste et la date d’exécution, 1643, sur le crâne tenu par le saint.

Détail 2 : Dans un tableau conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille, Artus Wolfort, contemporain de Rubens, représente le saint avec ses attributs traditionnels : le lion blessé qu’il a guéri et la Bible qu’il a traduite en latin, la Vulgate, reconnue comme version officielle de l’Église. Le fouet, le crâne et le crucifix sont les instruments de pénitence de l’ermite.

Saint Jérôme
Saint Jérôme

Jérôme est l’un des quatre grands Docteurs de l’Église avec Augustin, Ambroise et Grégoire le Grand. Après avoir étudié le grec et le latin, il se retire dans le désert pour faire pénitence. A son retour, il est chargé de traduire la Bible en latin appelée la Vulgate.

Il est souvent représenté en ermite à demi nu portant la barbe. La légende le dote aussi du manteau rouge et du chapeau de cardinal, qu’il n’a pourtant jamais été. Le lion, le crâne et le livre sont d’autres attributs liés à certains épisodes de son histoire.

Les saints ermites constituent un sujet de prédilection dans la peinture de José de Ribera. Saint Jérôme y est représenté une quarantaine de fois ! Dans cette version de la maturité de l’artiste, la figure est traitée en buste dans un cadrage resserré et un format restreint. Le saint est concentré sur le crâne, unique objet de méditation. Le saint est représenté sans aucun des autres attributs de sa traditionnelle panoplie. Réduite à sa plus simple expression, sa représentation traduit l’homme face à sa destinée. La simple évocation du culte de la pénitence est ici transcendée !

Ce dépouillement est traité dans un style naturaliste : la peinture de Ribera fait ressentir physiquement la réalité de la matière et l’éclairage contrasté apporte à la scène une dimension de gravité.

N° d’inventaire : Inv. P 42

Détail 1 : On peut observer la signature de l’artiste et la date d’exécution, 1643, sur le crâne tenu par le saint.

Détail 2 : Dans un tableau conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille, Artus Wolfort, contemporain de Rubens, représente le saint avec ses attributs traditionnels : le lion blessé qu’il a guéri et la Bible qu’il a traduite en latin, la Vulgate, reconnue comme version officielle de l’Église. Le fouet, le crâne et le crucifix sont les instruments de pénitence de l’ermite.

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