Le « bucchero nero » est une technique qui consiste à cuire les céramiques à l’intérieur d’un four privé d’oxygène. La surface des objets devient alors toute noire et prend un aspect luisant, imitant l’aspect du métal, aspect que l’on renforce en recouvrant la surface de cire. Cette technique a été largement utilisée par le peuple étrusque, qui a peuplé la région du Nord de Rome à partir du VIIIe siècle avant J.-C.
Les étrusques appréciaient particulièrement les décors délicats des vases en « bucchero nero », décor incisé puis peint en blanc. Ici, on peut voir des chevrons et des spirales sur la panse ainsi qu’une frise d’éventails sur le col. Ce seraient des fleurs de lotus ou de papyrus stylisées. On les retrouve sur de nombreux exemplaires en « bucchero nero ». Il s’agirait de marques permettant de reconnaître l’atelier qui a conçu l’objet.
Ce sont sans doute les grandes qualités techniques et esthétiques de ce vase qui lui ont valu d’être acheté par le collectionneur italien Gianpetro Campana. Celui-ci a réuni, au début du XIXe siècle, une des plus belles collections d’objets antiques du monde. Malheureusement, ce collectionneur invétéré a eu quelques soucis avec la justice italienne, qui l’accusait de malversations financières. Ruiné, sa collection fut saisie et il fut condamné à l’exil. Heureusement, l’empereur Napoléon III racheta en 1861 une grande partie des a collection (près de 12 000 objets), qui rejoignirent les collections du Louvre puis furent dispersées dans les différents musées de région.
N° d’inventaire : Ant 33 (dépôt du Louvre)
Détail : Les éventails sur le col seraient des fleurs de lotus ou de papyrus stylisées. On les retrouve sur de nombreux exemplaires en « bucchero nero ». Il s’agirait de marques permettant de reconnaître l’atelier qui a conçu l’objet.
Le « bucchero nero » est une technique qui consiste à cuire les céramiques à l’intérieur d’un four privé d’oxygène. La surface des objets devient alors toute noire et prend un aspect luisant, imitant l’aspect du métal, aspect que l’on renforce en recouvrant la surface de cire. Cette technique a été largement utilisée par le peuple étrusque, qui a peuplé la région du Nord de Rome à partir du VIIIe siècle avant J.-C.
Les étrusques appréciaient particulièrement les décors délicats des vases en « bucchero nero », décor incisé puis peint en blanc. Ici, on peut voir des chevrons et des spirales sur la panse ainsi qu’une frise d’éventails sur le col. Ce seraient des fleurs de lotus ou de papyrus stylisées. On les retrouve sur de nombreux exemplaires en « bucchero nero ». Il s’agirait de marques permettant de reconnaître l’atelier qui a conçu l’objet.
Ce sont sans doute les grandes qualités techniques et esthétiques de ce vase qui lui ont valu d’être acheté par le collectionneur italien Gianpetro Campana. Celui-ci a réuni, au début du XIXe siècle, une des plus belles collections d’objets antiques du monde. Malheureusement, ce collectionneur invétéré a eu quelques soucis avec la justice italienne, qui l’accusait de malversations financières. Ruiné, sa collection fut saisie et il fut condamné à l’exil. Heureusement, l’empereur Napoléon III racheta en 1861 une grande partie des a collection (près de 12 000 objets), qui rejoignirent les collections du Louvre puis furent dispersées dans les différents musées de région.
N° d’inventaire : Ant 33 (dépôt du Louvre)
Détail : Les éventails sur le col seraient des fleurs de lotus ou de papyrus stylisées. On les retrouve sur de nombreux exemplaires en « bucchero nero ». Il s’agirait de marques permettant de reconnaître l’atelier qui a conçu l’objet.