La vie Égypte ancienne est rythmée par la crue du Nil et son abondance sans lesquelles les cultures agricoles ne pourraient pousser. L’importance de l’agriculture est telle que les Égyptiens ont conçu leur vie idéale après la mort dans des champs, appelés « campagne des offrandes ou des bienheureux ». Pour y accéder, quelques formules magiques sont nécessaires.
Le Livre des Morts contient toutes les paroles à réciter pour affronter les mauvais génies du monde funéraire et permettre au défunt d’atteindre l’Au-Delà tant espéré, dont la vie n’est pas si éloignée de celle vécue sur terre : « Ici commencent la formule des campagnes des Félicités et les formules de la sortie au jour, entrer et sortir dans l’empire des morts, s’établir dans le Champs des Souchets, séjourner dans la double campagne des Félicités, la grande ville maîtresse de la brise, y être puissant, y être glorieux, y labourer, y moissonner, y manger, y boire, y faire l’amour, faire tout ce que l’on a l’habitude de faire sur terre ».
Mais, comme tout un chacun, les Égyptiens espèrent réchapper après la mort aux corvées quotidiennes, comme cultiver les champs, irriguer les berges, transporter le sable d’Est en Ouest. L’Au-Delà doit rester un endroit où le défunt profite des plaisirs de la vie. Pour ce faire, les Égyptiens ont imaginé un double, un substitut, un petit personnage qui les remplacerait. Prenant la forme d’une statuette portant des outils agricoles, il est placé dans la tombe aux côtés de la momie. Il porte le nom de « répondant » (chaouabti en égyptien). Sa mission est clairement établie dans le Livre des Morts : « Si je (le défunt) suis appelé, si je suis désigné pour faire tous travaux qui sont faits habituellement dans l’empire des morts, eh bien ! l’embarras t’en sera infligé (au chaouabti) là-bas, comme quelqu’un à sa tâche. Engage-toi à ma place à tout moment pour cultiver les champs, pour irriguer les rives, et pour transporter le sable de l’Orient vers l’Occident. « Me voici » diras-tu. »
C’est ainsi que chaque chaouabti, qu’il soit homme ou femme, porte les outils de ses corvées.
N° d’inventaire : Spbant prov. 48
La vie Égypte ancienne est rythmée par la crue du Nil et son abondance sans lesquelles les cultures agricoles ne pourraient pousser. L’importance de l’agriculture est telle que les Égyptiens ont conçu leur vie idéale après la mort dans des champs, appelés « campagne des offrandes ou des bienheureux ». Pour y accéder, quelques formules magiques sont nécessaires.
Le Livre des Morts contient toutes les paroles à réciter pour affronter les mauvais génies du monde funéraire et permettre au défunt d’atteindre l’Au-Delà tant espéré, dont la vie n’est pas si éloignée de celle vécue sur terre : « Ici commencent la formule des campagnes des Félicités et les formules de la sortie au jour, entrer et sortir dans l’empire des morts, s’établir dans le Champs des Souchets, séjourner dans la double campagne des Félicités, la grande ville maîtresse de la brise, y être puissant, y être glorieux, y labourer, y moissonner, y manger, y boire, y faire l’amour, faire tout ce que l’on a l’habitude de faire sur terre ».
Mais, comme tout un chacun, les Égyptiens espèrent réchapper après la mort aux corvées quotidiennes, comme cultiver les champs, irriguer les berges, transporter le sable d’Est en Ouest. L’Au-Delà doit rester un endroit où le défunt profite des plaisirs de la vie. Pour ce faire, les Égyptiens ont imaginé un double, un substitut, un petit personnage qui les remplacerait. Prenant la forme d’une statuette portant des outils agricoles, il est placé dans la tombe aux côtés de la momie. Il porte le nom de « répondant » (chaouabti en égyptien). Sa mission est clairement établie dans le Livre des Morts : « Si je (le défunt) suis appelé, si je suis désigné pour faire tous travaux qui sont faits habituellement dans l’empire des morts, eh bien ! l’embarras t’en sera infligé (au chaouabti) là-bas, comme quelqu’un à sa tâche. Engage-toi à ma place à tout moment pour cultiver les champs, pour irriguer les rives, et pour transporter le sable de l’Orient vers l’Occident. « Me voici » diras-tu. »
C’est ainsi que chaque chaouabti, qu’il soit homme ou femme, porte les outils de ses corvées.
N° d’inventaire : Spbant prov. 48